Ce Jésus que je ne connaissais pas (Philippe Yancey, Farel)

C’est avec plaisir que j’ai relu ce livre qui, en 30 ans, n’a pas pris un pli. Pour grandir en Christ, il faut le connaître, et l’auteur nous aide à gratter sous le vernis conventionnel de l’image de Jésus, pour découvrir une image plus proche de la réalité de notre Sauveur, aussi bien en tant qu’homme sur Terre qu’en tant que Dieu. Une quête minutieuse et honnête, d’un auteur qui se livre tout entier tel qu’il est, avec ses doutes… Continuer à lire … « Ce Jésus que je ne connaissais pas (Philippe Yancey, Farel) »

La notion de mérite dans la Bible

Un théologien m’écrit : Si on dit que ceux qui l’acceptent le font sans qu’il y ait quoi que ce soit de la part de Dieu qu’il ne met pas à la disposition des autres (c’est-à-cire, qu’il n’y a pas de « favoritisme » de sa part), on tombe dans le problème arminien. Ceux qui sont sauvés seraient meilleurs, au moins par le fait d’avoir donné une meilleure réponse à l’offre du salut, que les perdus. Et voilà, on a remis quelque part le mérite humain dans le salut. Continuer à lire … « La notion de mérite dans la Bible »

Notre identité fondamentale : en Christ !

Cela fait des siècles que les chrétiens qui se veulent tous fidèles aux Écritures s’affrontent sur plusieurs sujets d’interprétation des textes bibliques. Ainsi s’opposent les thèses millénaristes et amillénaristes, créationnistes et évolutionnistes, charismatiques et cessationnistes, œcuméniques et séparatistes, égalitaires et complémentariennes, calvinistes et arminiennes.

Tous ces sujets sont importants, et j’ai une opinion – plus ou moins arrêtée, plus ou moins ouverte selon le cas – sur chacun de ces sujets. (sinon, je n’aurais pas conçu ce site !) Je suis parfois en phase avec quelqu’un dans l’un des domaines cités et en désaccord dans un autre. Est-ce que cela doit nous séparer ?

Pour moi, une seule ligne de clivage se justifie vraiment, et elle n’est pas parmi les catégories évoquées plus haut.  Il me semble que la base nécessaire et suffisante de notre communion est celle-ci : Jésus-Christ est-il reconnu et reçu comme Sauveur et Seigneur ?

– Jésus-Christ Sauveur : Le Christ est-il perçu comme celui qui, par sa mort, nous délivre du péché, nous réconcilie avec Dieu ? Ou est-il surtout le sauveteur de nos petits problèmes, celui qui nous épanouit ?

– Jésus-Christ Seigneur : Notre rencontre avec le Christ a-t-elle vraiment signifié le détrônement de notre Moi pécheur et le début d’une nouvelle vie à la suite du Maître, en conformité à sa Parole ?

Je reconnais pleinement comme frères, et plutôt comme (très) grands frères, des enseignants dont je conteste  les thèses calvinistes. Je suis reconnaissant à Henri Blocher pour tout ce qu’il m’a apporté par Ichthus, etc. Timothy Keller a écrit un livre précieux pour tous les conducteurs d’églises : Une Église centrée sur l’Évangile. Curieusement, je me suis découvert de grandes convergences de vues avec James Packer en plusieurs écrits (alors que dans d’autres, cela semble être une toute autre théologie, très exclusive d’ailleurs !)  Quant à John Piper, je peux vous recommander un excellent article de cet auteur qui hélas a exprimé par ailleurs un calvinisme plutôt extrême en plusieurs livres . C’est sur le blog E21. En voici un extrait, nullement déterministe :

La nature humaine tend à la révolte contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu’elle n’en est même pas capable” (Rm 8.7). Pourquoi ne peut-elle pas se soumettre à la loi de Dieu ? Tout simplement parce qu’elle ne le veut pas. Nous refusons que Dieu soit notre souverain (Rm 1.28). Nous l’échangeons parce que nous préférons beaucoup plus d’autres choses. (https://www.thegospelcoalition.org/Évangile21/article/votre-peche-nest-pas-ce-que-vous-pensez)

Alors, dans cette rubrique, j’ai à cœur de « casser » un peu les étiquettes et les clans théologiques. Sans tenir compte des diverses étiquettes évoquées plus haut, j’aimerais tout simplement recommander des ouvrages qui me semblent être une bonne aide pour grandir en Christ ! Car la sanctification (c’est de cela qu’il s’agit !) fait aussi partie de la doctrine du salut.
Le salut est incomplet sans croissance en Christ, la Tête du Corps que nous formons !

Ligne éditoriale

Tout de suite une illustration pour donner le ton :

Un éléphant, c’est… comme un éventail ? comme un serpent ?  comme un arbre ?  comme une corde ? comme un mur ? ou comme une lance ? 

C’est tout cela, selon la partie que vous considérez ! L’erreur serait de proclamer que l’éléphant est un arbre et de décrire sa supposée couronne, son feuillage, ses fruits. Ou de dire que c’est une maison, en imaginant ses fenêtres, son toit, sa cheminée qui fume.

Mon souhait est que nous évitions à la fois de réduire la doctrine du salut à nos perceptions partielles et d’y inclure des extrapolations, fruits de notre philosophie.

L e s  f o n d a m e n t a u x

Toute notre doctrine doit s’appuyer exclusivement sur les Écritures, toutes les Écritures, et sur la rédemption en Jésus seul, notre Sauveur et Maître.

  • Ce salut, Dieu le donne par pure grâce et nous le recevons avec gratitude par la foi.
  • Dieu est parfaitement souverain, parfaitement juste et parfaitement bon.
  • Nous ne voulons pas simplement suivre une ligne de théologie.
    Comme les Juifs de Bérée, la Parole de Dieu nous invite à examiner et à éprouver toutes choses. (cf. Actes 17.11 ; 1 Thess. 5.21)
  • Essayons donc ensemble de mieux comprendre la doctrine d’un Dieu parfaitement souverain et saint, juste et aimant envers tous les hommes.
    Je suis ouvert à vos observations !

E n  g u i s e  d e  p r é f a c e

Une bien courageuse contribution à un débat historique, non sans implications ! Les éléments mis à disposition sont déjà appréciables… Bonne idée d’avoir ajouté des témoignages, cela « incarne » bien le sujet ! La présentation claire et lisible est un plus, et contribue utilement. Merci, et bons débats !
Roland Frauli

Félicitations pour ton site d’apologétique et d’évangélisation : la typographie est très lisible et la navigation aisée.
Sur le fond, je pense qu’il ne faut pas te sentir découragé ou en position d’infériorité vis-à-vis du mouvement néo-calviniste : un verset comme Jean 3.16 a toujours été et sera toujours compris par l’Église comme  l’invitation sincère de Dieu au salut, adressée à tous les hommes sans exception. Tous portent l’image du Créateur, tous par conséquent sont susceptibles d’être rachetés et restaurés par lui.
Si pour expliquer le salut de façon théorique, certains se rattachent  à un système théologique fondé sur l’élection et la prédestination, ce n’est pas grave en soi, tant qu’en pratique ils continuent d’offrir universellement l’Évangile. C’est d’ailleurs le cas, je pense, de  la plupart des pasteurs qui se disent néo-réformés : calvinistes sur Facebook, mais wesleyens derrière le pupitre…
Claude Royère  (Arizona)

Philippiens 2.12, 13 : Travailler à notre salut et Dieu produit le vouloir et le faire ?

Philippiens 2.12, 13 : travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; 13 car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. 

Il me semble intéressant de consulter d’autres manières de rendre ces versets :

Pour le verset 12 :

  • faites donc fructifier votre salut, avec crainte et respect… (Semeur)
  • mettez en œuvre votre salut avec crainte et profond respect. (Segond 21)
  • menez à bonne fin, dans le saint respect de Dieu, le salut qui vous a été donné. Traduisez-le en actes ! (Parole vivante)

Pour le verset 13 :

  • Dieu travaille en vous et il vous rend capables de vouloir et de faire les actions qui lui plaisent. (Parole de Vie)
  • Dieu lui-même œuvre en vous, sa bienveillance suscite en vous à la fois la volonté et l’action, afin que ses desseins soient exécutés. (Parole vivante)
  • C’est Dieu qui opère en vous et le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. (Darby)

Voici une exégèse de ces versets de John Wesley :

Dans son sermon sur Philippiens 2:12-13 3, Wesley insiste d’abord sur l’affirmation de l’apôtre, que c’est « Dieu qui, de son bon plaisir, produit en nous le vouloir et l’exécution », expression qui, dit-il, coupe court à toute prétention et démontre que le motif qui le fait agir, il le puise entièrement en lui-même, dans sa pure grâce, dans sa miséricorde imméritée. Cela mérite d’être souligné.

« Tout, dit-il encore, nous vient d’en haut, autant le premier mouvement vers le bien que la force qui le fait aboutir; c’est Dieu qui, non seulement infuse en nous tout bon désir, mais qui les accompagne et les suit; sans quoi ils s’évanouiraient bientôt.

D’autre part, dans ce même passage, nous sommes invités à travailler à notre propre salut’. Comment concilier ces deux déclarations ?
Elles ne s’excluent pas ; au contraire, elles se complètent.

‘Dieu travaille ; donc, travaillez’: vous le pouvez et vous le devez.
« Oui, dit-il, vous pouvez travailler à votre salut, parce que Dieu y travaille.
Vous ne le pourriez pas sans cela… Nul ne peut cependant arguer de cela qu’il a le droit de rejeter la faute sur Dieu, s’il ne se convertit pas.
Dire que toutes les âmes des hommes sont mortes par nature, cela n’en excuse aucune; attendu qu’il n’y a pas d’homme qui soit dans un état de pure nature; il n’y a pas un homme, à moins qu’il n’ait éteint l’Esprit, qui soit tout à fait privé de la grâce de Dieu. Aucun homme vivant n’est entièrement destitué de ce qu’on nomme habituellement la conscience naturelle, ce qu’il faut plutôt appeler la grâce prévenante…

Tous possèdent une mesure de cette lumière qui éclaire tout homme venant dans ce monde.

Aucun homme ne pèche parce qu’il n’a pas de grâce, mais parce qu’il ne se sert pas de la grâce qu’il a.

« Ensuite, puisque Dieu travaille en vous, vous devez travailler à votre salut; sinon, il cessera d’agir. //

Il ne nous sauvera pas, à moins que nous ne nous ‘sauvions du milieu de cette génération perverse’; à moins que ‘nous ne combattions le bon combat de la foi et saisissions la vie éternelle’; à moins que ‘nous ne nous efforcions d’entrer par la porte étroite’; à moins que ‘nous ne renoncions à nous-mêmes et que nous nous chargions chaque jour de notre croix’, et que nous ne travaillions par tous les moyens possibles, à ‘assurer notre vocation et notre élection’. »

Extrait p 172 à 173 du livre de « La théologie de Wesley », présentée  par Mathieu Lelièvre, , Publication Évangéliques Méthodistes.

(*) Vraiment étonnant – et regrettable – que, parallèlement, le même auteur ait  laissé la porte ouverte à une toute autre sotériologie, et Matthieu Lelièvre le déplore, celle du salut par le sacrement du baptême des enfants !  CS

L’apport intéressant d’une blogueuse

Trouvé sur le blog Zoé , un autre aspect très intéressant de ce verset.
Extrait. Pour garder l’harmonie entre le vouloir et le faire que Dieu produit en nous, la prière est un passage obligé et précieux.

Pour garder un vouloir juste, par rapport à la volonté de Dieu, il faut chercher à garder sa volonté dans nos cœurs, quelles que soient les sollicitations et les influences de notre environnement.

Il faut donc se remplir de la Parole de Dieu, savoir la méditer, en fonction de nos besoins, lui permettre de pénétrer au plus profond de nous, de toucher non seulement nos pensées, mais aussi nos émotions, notre mémoire, et tout ce qui motive nos réactions et actions.

Très reconnaissant pour cet éclairage, car je constate bien dans ma vie, dans mon cœur et mes pensées, que Dieu ne m’a pas pourvu d’un réservoir automatique de volonté sainte et de marche assurée dans les voies de Dieu.
Il m’a rendu capable !   À moi de me l’approprier en laissant sa Parole vivre en moi chaque jour ! (CS)

Le reste de l’article mérite d’être lu : on est loin d’un don magique de volonté divine aux croyants, l’auteur, Corinne Bancelin Brookson, souligne très fortement que cette action de Dieu se fait dans un contexte obligé d’une vie de prière et de lecture de la Parole !  Oh que oui !
https://www.laviezoe.com › 2012/06/17 › le-vouloir-et-le-faire

Contribution intéressante d’Arminianisme Évangélique : 

Image parlante de Roger OLSON dans cet article :

Il constate que l’eau ne coule pas au travers de son tuyau d’arrosage, malgré le robinet et la lance ouverts…

Ah, finalement je me rends compte – quelque part le long du tuyau, il y a un coude qui arrête l’écoulement de l’eau. La faute ne vient pas de la pression de l’eau; l’eau pousse pour sortir et arroser le buisson assoiffé. Ainsi je marche le long du tuyau et je trouve le ou les coudes et les enlève. Ensuite, l’eau qui est déjà là est libre de s’écouler.

Comme l’eau dans le tuyau, la grâce de Dieu ne manque pas. Elle n’a pas besoin d’être amplifiée. Elle est déjà « activée » par l’amour et la miséricorde de Dieu, notre repentance et notre foi. Mais parfois, Elle ne peut pas couler dans notre vie parce que nous avons mis des bloqueurs de grâce sur son chemin, nous leur avons permis de se produire dans nos vies.

Voir l’article. https://arminianisme-evangelique.fr/grace-et-oeuvres-philippiens-212-13/

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La Chute, une bénédiction pour les hommes ?

J’ai osé ce titre provocateur, qui ne provient bien sûr pas d’un lecteur.
r 1>> Calvin avait bien affirmé que Dieu avait voulu que l’homme chute dans le péché. Il avait appelé cela « l’horrible dessein ». John Wesley, à qui nous donnons la parole ici,  expose ici une alternative plus réjouissante, et qui vaut la peine d’être examinée. Continuer à lire … « La Chute, une bénédiction pour les hommes ? »

Quelle sera notre réponse à l’amour de Dieu ?

Les conceptions théologiques que nous avons examinées redéfinissent la souveraineté de Dieu au point de nier l’authentique liberté de choix de l’homme, au sens que les gens ordinaires attribuent au mot « liberté », et de réduire la portée de l’immense amour de Dieu pour toute l’humanité.
Les enseignements TULIP font partie de ce que les théologiens calvinistes appellent «les doctrines de la grâce ». Ne pensez-vous pas que certaines de ses idées mériteraient plutôt d’être intitulées « les doctrines de la damnation » ?
Calvin avait tendance à mépriser tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui, et sa façon dans certains domaines de gérer la vie de la ville de Genève ne relève-t-elle pas plutôt un abus de pouvoir spirituel ?
Au milieu de tant de choses excellentes dans ses enseignements, il est important que nous contestions et dénoncions les faux éléments de sa doctrine ainsi que les interprétations et attitudes fausses qui sont à l’origine de tant de détresse et de divisions dans de nombreuses églises.

À la fin du Synode de Dordrecht, en 1619, le parti calviniste se mit à persécuter sévèrement ceux qui étaient en désaccord avec lui à propos de la prédestination, de l’élection, de la souveraineté de Dieu et du libre arbitre de l’homme. De nombreux pasteurs qui pensaient autrement furent défroqués et un certain nombre de serviteurs de Dieu furent torturés et exécutés, d’autres cruellement bannis. Quelle triste situation parmi des chrétiens qui, par ailleurs, avaient tant d’autres doctrines fondamentales en commun, comme la parfaite divinité et la parfaite humanité de notre Seigneur Jésus-Christ ! Beaucoup de calvinistes devinrent les persécuteurs de leurs frères dissidents, pensant rendre service à Dieu !

La motivation qui nous pousse à faire connaître la Bonne Nouvelle est renforcée par l’assurance qu’aucune des personnes que nous rencontrons n’est exclue du champ d’application de la grâce par  un  soi-disant  décret  divin.

Quel bonheur que de pouvoir dire aux autres que Jésus les aime et qu’il est mort pour leurs péchés ! Quelle folie d’imaginer que nous pouvons aimer quelqu’un que Dieu a décidé de ne pas aimer, dès avant l’origine du temps ! Est-ce que vous vous voyez en train de dire à une personne rencontrée : «Voyez-vous, Dieu a prédestiné des millions de gens à l’enfer. J’aimerais bien savoir si vous n’en faites pas partie. » Si nous tenions ce discours à des inconvertis, leur réaction normale serait : « Si tel est le cas, vous pouvez garder votre Dieu ! Je ne veux rien savoir de ce genre de divinité ! »
Nous pouvons tous être des ambassadeurs de Dieu et des ouvriers avec Lui en faisant connaître la Bonne Nouvelle chaque fois que nous en avons l’occasion, en exerçant le ministère de la réconciliation qui nous a été confié, dans l’esprit du verset suivant :
« Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation » (2 Co 5.18).
Tel est le désir du cœur de notre Dieu plein d’amour.

Avant tout, la Bible nous révèle un cœur divin rempli d’amour.
« Que le Seigneur dirige vos cœurs vers l’amour de Dieu et vers la patience de Christ ! » (2 Th 3.5).
D’autres passages bibliques insistent de la même façon sur la bonté et l’amour de Dieu, par exemple Tite 3.4-6 :

« Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit. Il l’a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur. »

Bien comprise, sa souveraineté est quelque chose qui lui appartient en propre et que nous ne partageons pas avec lui, même si nous en bénéficions grandement, tandis que son amour est une réalité que nous pouvons déployer et communiquer avec lui envers un monde souffrant.

Répétons-le :
La  souveraineté  de Dieu  est  certes  l’un des thèmes les plus importants de l’Écriture, mais c’est  l’amour  de  Dieu, plutôt  que Sa  souveraineté,  qui  est la révélation  cardinale de la Bible.

Nous sommes ambassadeurs du royaume d’amour de Dieu et lumières dans ce monde enténébré. Nous sommes appelés à  être remplis de son amour : «et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Ep 3.19).
Il n’existe en fait qu’un seul Évangile, la Bonne Nouvelle que Jésus est mort pour tous les hommes, révélant le cœur d’un Père rempli d’amour.

Si nous rencontrons des frères et sœurs en Christ qui n’ont pas encore saisi ces vérités lumineuses, gardons-nous de toute agressivité envers eux ; efforçons-nous plutôt de rendre témoignage dans un esprit de douceur et d’amour. Traitons-les toujours avec respect et démontrons l’amour dont nous parlons. Les croyants dont les convictions diffèrent de celles exposées dans ce livre doivent vraiment considérer les faits que nous avons présentés et se demander si leur façon particulière de comprendre les relations de Dieu avec l’être humain est sincèrement en accord avec toute la teneur de l’Écriture. Notre cœur déborderait de joie si ceux qui croient que Dieu a prédestiné seulement certaines personnes à hériter la vie éternelle acceptaient d’examiner leur point de vue à la lumière claire des affirmations de l’Écriture présentées dans ce livre.

Comme le dit Jean 3.16-17, Dieu aime tellement chaque être humain dans le monde « qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’Il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. »

Et, pour terminer cette étude du merveilleux plan rédempteur de notre Père céleste, voici des paroles de Jude :

« Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (Jude 1.20-21).

Dudley WARD se définit comme missionnaire, engagé avec son épouse Jill dans l’évangélisation, la distribution de littérature, l’encouragement des serviteurs de Dieu dans leur passion pour le ministère chrétien.
Cette série d’articles est tirée du livre de Dudley, « Programmés par Dieu ou libres de le servir ? » aux Editions Oasis (épuisé, mais j’ai encore quelques exemplaires). 
Vous pouvez écouter son message  ici :
 https://www.youtube.com/watch?v=dh1GFyR72Ck   et https://www.youtube.com/watch?v=u-vKC6FwA7g

 

 

 

 

 

 

 

Romains 9.11, 12 : Le cas de Jacob et Esaü

À propos de Jacob et d’Ésaü, Paul déclare :
« Car les enfants n’étaient pas encore nés et ils n’avaient fait ni bien ni mal, afin que le dessein d’élection de Dieu subsiste, sans dépendre des œuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, quand il fut dit à Rébecca : l’aîné sera assujetti au plus jeune » (Ro 9.11-12). Continuer à lire … « Romains 9.11, 12 : Le cas de Jacob et Esaü »

2 Thessaloniciens 2.10 à 12 : Dieu envoie une puissance d’égarement ?

2 Thessaloniciens 2.10 à 12 : … séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas (‘ouk’) reçu l’amour de la vérité qui les aurait sauvés. Aussi, Dieu leur envoie une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas (‘mê’) cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. Continuer à lire … « 2 Thessaloniciens 2.10 à 12 : Dieu envoie une puissance d’égarement ? »

Matthieu 13.11 « Cela ne leur a pas été donné ! »

« Cela », c’est la capacité de comprendre les paraboles et non de se tourner vers le Christ dans la repentance. Le refus est-il arbitraire? La citation d’Ésaïe 6 faite aussitôt après montre que, si Dieu ne leur a pas ouvert les yeux, c’est parce qu’ils ne lui avaient pas ouvert leur cœur.
Richard Doulière, extrait des Compléments exégétiques.

Claude

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Éphésiens 1.4,5 : Élus dès avant la fondation du monde ?

Que dire de cette déclaration : 
« En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui ; il nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus–Christ, selon le bon plaisir de sa volonté. » ? (Éphésiens 1.4-5) Continuer à lire … « Éphésiens 1.4,5 : Élus dès avant la fondation du monde ? »