L’article « Une fois sauvés, toujours sauvés ? Oui, mais attention ! » a suscité plusieurs réactions intéressantes. Voici l’une d’elle, qui ne se veut pas théologique, mais pratique, de la part de Jean-Paul PELSY.
Cette question de la possibilité de perdre son salut ou non m’inspire une réflexion qui n’est certes pas une réponse théologique sur le fond, mais, il me semble qu’elle permet d’apporter une solution stimulante, voir apaisante, à des personnes que ces réflexions perturbent.
Est-ce qu’on ne pourrait pas faire un genre de parallèle avec la question « qu’adviendra-t-il des vierges folles? » ?
Je me souviendrai toujours qu’à cette question, notre directeur d’école biblique a répondu d’une manière, me semble-t-il, satisfaisante, sans essayer de percer le mystère de l’avenir de ces vierges :
« Je n’ai pas de réponse et je n’en cherche pas vraiment, mais mon objectif et ma recherche sont d’être trouvé parmi les vierges sages ! »
N’en est-il pas un peu de même pour la question qui nous préoccupe ? Recherchons à « demeurer dans son amour » et cette question ne se posera pas ! Sachant que cet amour est l’amour qui, entre autres, pardonne.
Certes nous bronchons tous de bien des manières. Pour certains, c’est même un égarement qui semble définitif ! Mais avec notre Dieu, il n’y a pas d’égarement aussi définitif qu’il n’y a pas de possibilité de retour. En effet :
1 Jean 1 : 8, 9 : Si nous prétendons n’être coupables d’aucun péché, nous sommes dans l’illusion, et la vérité n’habite pas en nous.
Si nous reconnaissons nos péchés, Dieu est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis. »
Nous faisons tous partie de cette catégorie qui ne peut pas prétendre n’être coupable d’aucun péché ou égarement. Mais en même temps, nous faisons également TOUS, y compris ceux dont nous pensons qu’ils vivent dans un égarement définitif, partie de ceux à qui Dieu offre le pardon si nous reconnaissons nos péchés.
Ainsi nous aurons l’assurance de « demeurer dans son amour » et la question de la perte du salut ne se posera pas ou plus !
Aussi, ne nous préoccupons pas si oui ou non nous risquons de perdre notre salut, mais faisons confiance à celui qui s’est présenté lui-même comme celui qui est :
L’Éternel, l’Éternel, un Dieu plein de compassion et de grâce, lent à se mettre en colère, et riche en amour et en fidélité et qui pardonne l’iniquité ! » (Exode 34).
Il est le Dieu qui a poussé son amour « jusqu’à donner son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle. »
1 Jean 1.10 à 12 : Celui qui est la Parole était déjà dans le monde, puisque Dieu a créé le monde par lui, et pourtant, le monde ne l’a pas reconnu. 1Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli. Certains pourtant l’ont accueilli ; ils ont cru en lui. À tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu !
Alors, certes, oui, on peut se poser ces questions, mais, en ce qui nous concerne personnellement, accordons toute notre confiance à ce Dieu amour et accueillons son Fils, son œuvre et son message et demeurons dans son amour.
Il n’y a pas de lacune dans le salut parfait de notre Dieu !
Pour ce qui est des autres, dont nous pensons qu’ils suivent un chemin d’égarement, n’arrêtons pas d’intercéder pour eux, en faisant confiance aux promesses de ce Dieu qui n’est pas seulement amour mais aussi juste, d’une justice toute différente de celle que nous pratiquons, mais d’une justice de miséricorde et de compassion.
Pensons à la manière de traiter les ouvriers de la onzième heure, qui ne cesse de nous surprendre.
Jean-Paul PELSY
Jean-Paul PELSY est, comme moi, un « ancien ancien » d’une communauté évangélique voisine de la nôtre, toujours actif dans son église locale.
Bienfaisante, ta réflexion, Jean-Paul, et complémentaire à ce débat qui, lui, ne vise pas tant à rassurer les personnes inquiètes à l’idée de perdre leur salut, mais plutôt à définir clairement ce qu’est la foi qui sauve, comme nous avons essayé de le faire en Une fois sauvés, toujours sauvés ? Oui, mais attention… !
Car enseigner « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé si… (si tu es baptisé, si tu es mort au péché, si tu persévères jusqu’au bout etc.) n’est-ce pas un ajout grave à la Parole ?
C’est donc une doctrine erronée qui doit être abandonnée, même si elle est professée par de chers frères en Christ ! Pourquoi cette radicalité ?
Concernant la persévérance (mais c’est vrai aussi pour les autres ajouts) :
La foi conduit au salut éternel, entièrement réalisé par Christ.
Elle inclut bien-sûr la repentance et le désir d’appartenir pour toujours au Seigneur avec… persévérance !
La foi qui sauve est un regard du pécheur vers la croix où Jésus a tout accompli !
La sécurité de notre salut repose sur la fidélité de Dieu.
Mais poser la persévérance jusqu’au bout comme condition du salut, ce serait introduire quelque chose d’humain et de postérieur au salut reçu comme facteur de ce salut. Celui-ci ne serait dès lors plus entièrement l’œuvre de grâce de Dieu.
Ici, nous aurions le regard… de celui qui est déjà chrétien non pas sur la croix, mais sur lui-même.
La sécurité de notre salut reposerait sur notre propre fidélité !
Que le Seigneur illumine nos esprits de sa vérité vivante !
Jean-Paul me pardonnera cet… ajout 🙂 à son article : il est pour ceux qui ne rétropédaleront pas pour lire les articles déjà parus dont je parlerai ci-dessous !
Je vous invite à prendre connaissance de deux petits articles publiés aussi cette semaine, dans le cadre de ce débat (ainsi que des commentaires sous Une fois sauvés, toujours sauvés ? Oui, mais attention… ! et sous l’article qui suit :
2 Pierre 2.20 à 22 : La truie lavée qui retourne dans sa boue : apostasie de chrétiens ?
Cet article est préparé par un autre, en-dehors de ce thème :
2 Pierre 2.1 : Le meilleur argument pour l’expiation illimitée
Bonne lecture !
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