Matthieu 13.11 « Cela ne leur a pas été donné ! » (Bible annotée)

Mise à jour d’un article de 2019

« Cela », c’est la capacité de comprendre les paraboles et non de se tourner vers le Christ dans la repentance. Le refus est-il arbitraire? La citation d’Ésaïe 6 faite aussitôt après montre que, si Dieu ne leur a pas ouvert les yeux, c’est parce qu’ils ne lui avaient pas ouvert leur cœur.
Richard Doulière, extrait des Compléments exégétiques.

Donné ou pas donné par Dieu, qui seul ouvre, par son Esprit, l’intelligence et le cœur et qui est souverain dans la dispensation de ses dons.

C’est à la volonté de Dieu que Jésus en appelle ; c’est dans le décret insondable de la sagesse divine qu’il montre la raison dernière pour laquelle les mystères du royaume des cieux sont révélés aux uns, cachés aux autres. Mais les paroles d’Ésaïe qui suivent (verset 15) prouvent que, soit dans la possession, soit dans la privation de la lumière divine, l’action et la responsabilité de l’homme ont leur part.

Ce qu’il s’agit de connaître, d’une manière vivante, expérimentale, ce sont les mystères du royaume des cieux, c’est-à-dire les vérités divines de ce royaume, qui restent mystères tant qu’elles ne sont pas révélées à l’homme par la Parole et l’Esprit de Dieu.

D’après le contexte cette expression désigne peut-être d’une manière plus spéciale les desseins de Dieu pour le salut des hommes, le plan divin suivant lequel le royaume doit s’établir, les conditions de son développement, que Jésus indique précisément dans les paraboles de ce chapitre (comparer Romains 16.25 ; 1 Corinthiens 4.1 ; Éphésiens 3.3 et suivants, note).

Or c’est là ce qui a été donné aux disciples déjà alors dans une certaine mesure et qui leur sera donné beaucoup plus encore par l’Esprit de la Pentecôte, en sorte que Jésus peut leur parler sans paraboles.

Mais pour d’autres, il doit employer cette forme d’enseignement et il en dit la raison au verset 13 et suivants.

C’est pourquoi, en raison du fait affirmé verset 11 et conformément au principes énoncés verset 12,(on donnera à celui qui a…),  Jésus leur parle en paraboles, leur présente « les mystères du royaume des cieux » (verset 11) sous ce voile à demi transparent, parce que (cette conjonction introduit un motif qui explique et justifie celui qu’indique le c’est pourquoi) alors même que la vérité s’offre à eux (voyant, entendant), ils ne voientn’entendent, ni ne comprennent.

Leur réceptivité est en défaut. Ils ne veulent pas voir, aussi attirent-ils sur eux un jugement. Ce jugement n’est pas définitif sans doute ; il a pour but de les épargner et d’empêcher que leur culpabilité ne devienne plus grande ; mais il les exclut du nombre de ceux qui ont part les premiers au royaume et en deviennent les fondateurs.

La parabole, en effet, est destinée à opérer un triage dans la masse indécise ; les simples curieux, les irrésolus, les cœurs impénitents n’emportent qu’un récit gracieux dont le sens leur échappe. Mais ceux qui ont soif de la vérité la découvrent sous le voile de la parabole (versets 11 et 12), témoins ces disciples qui, n’ayant pas eux-mêmes tout compris, demandent des explications. Matthieu 13.36 ; Marc 4.10

Cette dispensation divine envers les hommes, selon leurs dispositions diverses, est donc pleine de sagesse et de miséricorde.

Ainsi, voulant paraître à découvert à ceux qui le cherchent de tout leur cœur et caché à ceux qui le fuient de tout leur cœur, il tempère sa connaissance, en sorte qu’il a donné des marques de soi visibles à ceux qui le cherchent et obscures à ceux qui ne le cherchent pas. Il y a assez de lumière pour ceux qui ne désirent que de voir et assez d’obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire.
— Pascal

Cette règle, qui est une loi générale du royaume de Dieu dans tous les temps, Jésus commence maintenant à l’appliquer à ses concitoyens. Dans les premiers mois de son ministère en Galilée, il leur a annoncé la vérité sans réticence. Ils ne l’ont pas reçue. Dès ce moment ils attirent sur eux un jugement de Dieu.

Le Sauveur se dérobe à eux tout d’abord en enveloppant son enseignement du voile de la parabole. Un peu plus tard il s’éloignera lui-même en se retirant dans d’autres contrées.

C’est pourquoi nous considérons cette collection de paraboles (versets 1-52) comme le premier chapitre de cette portion de l’histoire évangélique qui peut s’intituler : « la retraite du Messie ».

Marc 4 (aussi de Bible annotée)

 Matthieu dit que Jésus parle en paraboles parce que ses auditeurs ne voient ni ne comprennent ; d’où quelques interprètes ont voulu conclure que Jésus se servait de ce mode d’enseignement plus simple et plus facile parce que ses auditeurs n’en auraient pas compris un autre.

C’est précisément l’inverse de la pensée de Jésus, pensée qui se fonde sur une prophétie d’Ésaïe dont le sens n’est pas douteux (Matthieu 13.14 et suivants, note) et à laquelle Jésus fait allusion.

Mais le sens de notre passage est rendu plus clair encore par la conjonction qu’emploie Marc et qui se trouve également dans Luc : afin que ; c’est-à-dire que :

Jésus parle en paraboles, dans l’intention expresse que ceux dont il sait qu’ils ne croiraient point, ne voient ni n’entendent une vérité plus clairement énoncée, qui ne ferait que rendre leur incrédulité plus coupable.

C’est là un jugement sans doute, mais un Jugement où apparaît aussi la miséricorde et qui, par conséquent, n’est point irrévocable, si les hommes dont il s’agit ouvrent un jour leurs cœurs à la repentance qui les rendra capables de recevoir la vérité.

Ces expressions : en regardant, ils regardent, en entendant, ils entendent, sont un hébraïsme qui signifie que l’action dont il s’agit se répète à diverses reprises.

Le texte reçu dit : « que leurs péchés ne leur soient pardonnés ». Les mots soulignés ne se trouvent pas dans Codex Sinaiticus, B, C. Ils paraissent être une addition explicative.

Marc seul a conservé cette parole.

VOIR aussi en BIBLIQUEST: Jésus parle-t-il pour ne pas être compris ? (Souveraineté de Dieu et responsabilité de l’homme

 

 

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Romains 6.17 : Le fait d’être esclaves du péché nous prive-t-il de notre liberté de choix ?

Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Romains 6.17

L’homme est esclave par envie de pécher et libre de vouloir pécher ou non.
Il est étonnant que l’homme soit à la fois esclave et libre.
La simple possibilité de vouloir le bien ou le mal est présente en chaque homme. Depuis la chute d’Adam, il n’a pas été privé de volonté mais de saine volonté !

Le fait qu’il existe en chacun de nous un asservissement au péché n’enlève donc en rien notre responsabilité, car nous péchons sous l’effet d’un très fort désir et non sous celui d’une contrainte.

Ceci atteste la véracité de la Parole de Dieu qui déclare que tous les hommes sont coupables. En résumé, nous sommes misérables par la servitude; et, par la libre volonté, nous sommes, de plus, inexcusables !
L’apôtre Paul confirme que I’homme a la volonté, mais non le pouvoir de faire toujours le bien; c’est pourquoi, il annonce ce renversement étonnant :

Quiconque se confie en Christ, en abandonnant son statut d’indépendance pour celui d’obéissance à Dieu, cesse d’être esclave. Il est libéré de l’autorité tyrannique du péché !

Adam, acceptant l’indépendance que Satan lui proposait, nous a tous conduits à l’esclavage… Mais si nous acceptons la soumission en Christ, nous sommes conduits à la liberté ! Étonnante grâce de Dieu !

Dominique Moreau
Vivre Aujourd’hui, dimanche 25 février 2024
Titre et versets d’origine : Étonnante grâce de Dieu   Romains 3.23, 24
modification avec l’accord de l’auteur (public chrétien)
Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 3, verset 9 à 24.

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Hébreux 2.10 : Jésus rendu parfait par ses souffrances ? (selon Richard DOULIÈRE)

Je veux surtout (mais pas uniquement) communiquer ce zoom sur ce verset aux participants de  nos groupes de partage qui méditent Hébreux 2 en ce moment. Ce sont des extraits du commentaire de mon ami Richard Doulière, pasteur bibliciste chevronné : L’épitre dite aux Hébreux. (Études et Échanges Évangéliques) Continuer à lire … « Hébreux 2.10 : Jésus rendu parfait par ses souffrances ? (selon Richard DOULIÈRE) »

Apocalypse 13.8 & 17.8 : Inscrits dans le Livre de Vie dès la fondation du monde

Ces versets, comme ceux d’Éphésiens 1.4,5 : Élus dès avant la fondation du monde ?, ont déjà troublé beaucoup de monde ! Ne semblent-ils pas appuyer le déterminisme réformé ? Continuer à lire … « Apocalypse 13.8 & 17.8 : Inscrits dans le Livre de Vie dès la fondation du monde »

Jean 6.37 : Tout ce que le Père me donne viendra à moi (Frédéric GODET)

Ce verset et les suivants établissent-ils la prédestination au salut ?
Le théologien suisse du XIXe siècle, Frédéric GODET fait le point.
Et il ne le fait pas comme un débat des hautes sphères, mais de manière à toucher nos cœurs et les pousser à l’adoration de notre Sauveur ! Continuer à lire … « Jean 6.37 : Tout ce que le Père me donne viendra à moi (Frédéric GODET) »

Romains 8.28 : Toutes choses voulues par Dieu pour mon bien ?

Nous savons, du reste, que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, de ceux qui sont appelés se­lon son dessein.

r 1 >> Nous utilisons massivement ce verset pour encourager ceux qui souffrent. Décès d’un être cher, fin d’une carrière ou occasion manquée : les chrétiens ont tendance à citer, en toute sincérité, Romains 8.28 pour assurer aux personnes en souf­france que Dieu continue à œuvrer avec eux et pour eux et que ce malheur fait donc partie du plan de Dieu pour eux.

Les auteurs rendent attentif à deux sérieuses erreurs de lecture :
La première : Nous lisons que toutes choses sont bonnes, puisque venant de Dieu.

Nous entendons souvent : « Tout ce qui se produit est la volonté de Dieu. » Nous répondons : « Faites-vous toujours la volonté de Dieu ? »  « Non », finira-t-on par admettre à contrecœur. Exact. L’une des définitions du péché, c’est le refus d’obéir à la volonté divine. N’utilisons pas ce verset pour essayer de transformer une mau­vaise chose en une bonne chose en suggérant qu’elles sont toutes causées par le Seigneur. Ce serait une grossière erreur. Dieu fait parfois naître le bien des cendres du mal, mais ce n’est pas la même chose. Souvent, Job est mentionné ici. Quelqu’un me rap­pellera sans doute que Job a eu d’autres fils et filles (Job 42.13). Sans vouloir offenser quiconque, si Dieu prenait mes fils au­jourd’hui et m’en donnait deux autres plus tard, nous ne serions pas « quittes » pour autant. Je ne voudrais jamais, au grand jamais, citer Romains 8.28 à un parent endeuiIIé. Ce verset ne signifie pas : « Accroche-toi, Dieu va te dédommager. »

La deuxième erreur, c’est quand notre instinct individualiste nous fait lire : … au bien pour moi ! Les auteurs rappellent que tous les martyrs chrétiens étaient convaincus de la véracité de Romains 8.28. Pourtant, d’un point de vue humain, les choses n’ont pas bien tourné pour eux.

Romains 8.28, comme Jérémie 29.11, renvoie probablement à nous et non à moi. Tout concourt au bien du peuple de Dieu (au sens collectif), même si des croyants individuels endurent par­fois la mort ou toutes sortes de souffrances absurdes. Soyons prudents lorsque nous appliquons une promesse destinée à l’en­semble du peuple de Dieu à un individu ou même à un groupe ou une génération spécifiques. //
(Pour chacun d’entre nous), cette promesse ne dit pas que nous n’aurons jamais à souffrir et serons à l’abri de toute peine. Elle nous assure plutôt qu’à travers les souffrances et les peines qui découlent iné­vitablement de notre nature humaine, Dieu peut nous former à la piété. Dans le cas présent, l’accent n’est pas placé sur l’espoir qu’il fera tout contribuer à notre bien personnel. II est placé sur le fait que Dieu prépare son peuple, c’est-à-dire nous, à mieux le servir.

E. Randolph RICHARDS et Brandon J. O’BRIEN, Lire la Bible sans filtre ,  La Maison de La Bible.

r2 >> Les articles suivants donnent, avec raison aussi,  me semble-t-il, une application individuelle pour chacun d’entre nous.
Celui-ci insiste sur l’identité de ceux à qui la promesse s’adresse

La Bible annotée : https://www.levangile.com/Bible-Annotee-Romains-8-Note-28.htm

r3 >> L’article suivant analyse la notion de bien que promet ce verset : 
Tout concourt-il vraiment au bien ? Romains 8:28 dans son contexte

Related Media https://bible.org/article/tout-concourt-il-vraiment-au-bien-romains-828-dans-son-contexte

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Jérémie 1.5 : Choisis dès avant notre naissance ?

« Avant de te former dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu naisses, je t’avais consacré » (Jérémie 1.5). Continuer à lire … « Jérémie 1.5 : Choisis dès avant notre naissance ? »

Actes 13.48 : Tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle…

« Tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent ».  Ce verset, qui oppose la foi des non-Juifs à l’incrédulité des membres du peuple élu (v. 46), signifie-t-il que si d’autres n’ont pas cru, c’est qu’ils n’étaient pas destinés à la vie éternelle ? Continuer à lire … « Actes 13.48 : Tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle… »

Philippiens 2.12, 13 : Travailler à notre salut et Dieu produit le vouloir et le faire ?

Philippiens 2.12, 13 : travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; 13 car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. 

Il me semble intéressant de consulter d’autres manières de rendre ces versets :

Pour le verset 12 :

  • faites donc fructifier votre salut, avec crainte et respect… (Semeur)
  • mettez en œuvre votre salut avec crainte et profond respect. (Segond 21)
  • menez à bonne fin, dans le saint respect de Dieu, le salut qui vous a été donné. Traduisez-le en actes ! (Parole vivante)

Pour le verset 13 :

  • Dieu travaille en vous et il vous rend capables de vouloir et de faire les actions qui lui plaisent. (Parole de Vie)
  • Dieu lui-même œuvre en vous, sa bienveillance suscite en vous à la fois la volonté et l’action, afin que ses desseins soient exécutés. (Parole vivante)
  • C’est Dieu qui opère en vous et le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. (Darby)

Voici une exégèse de ces versets de John Wesley :

Dans son sermon sur Philippiens 2:12-13 3, Wesley insiste d’abord sur l’affirmation de l’apôtre, que c’est « Dieu qui, de son bon plaisir, produit en nous le vouloir et l’exécution », expression qui, dit-il, coupe court à toute prétention et démontre que le motif qui le fait agir, il le puise entièrement en lui-même, dans sa pure grâce, dans sa miséricorde imméritée. Cela mérite d’être souligné.

« Tout, dit-il encore, nous vient d’en haut, autant le premier mouvement vers le bien que la force qui le fait aboutir; c’est Dieu qui, non seulement infuse en nous tout bon désir, mais qui les accompagne et les suit; sans quoi ils s’évanouiraient bientôt.

D’autre part, dans ce même passage, nous sommes invités à travailler à notre propre salut’. Comment concilier ces deux déclarations ?
Elles ne s’excluent pas ; au contraire, elles se complètent.

‘Dieu travaille ; donc, travaillez’: vous le pouvez et vous le devez.
« Oui, dit-il, vous pouvez travailler à votre salut, parce que Dieu y travaille.
Vous ne le pourriez pas sans cela… Nul ne peut cependant arguer de cela qu’il a le droit de rejeter la faute sur Dieu, s’il ne se convertit pas.
Dire que toutes les âmes des hommes sont mortes par nature, cela n’en excuse aucune; attendu qu’il n’y a pas d’homme qui soit dans un état de pure nature; il n’y a pas un homme, à moins qu’il n’ait éteint l’Esprit, qui soit tout à fait privé de la grâce de Dieu. Aucun homme vivant n’est entièrement destitué de ce qu’on nomme habituellement la conscience naturelle, ce qu’il faut plutôt appeler la grâce prévenante…

Tous possèdent une mesure de cette lumière qui éclaire tout homme venant dans ce monde.

Aucun homme ne pèche parce qu’il n’a pas de grâce, mais parce qu’il ne se sert pas de la grâce qu’il a.

« Ensuite, puisque Dieu travaille en vous, vous devez travailler à votre salut; sinon, il cessera d’agir. //

Il ne nous sauvera pas, à moins que nous ne nous ‘sauvions du milieu de cette génération perverse’; à moins que ‘nous ne combattions le bon combat de la foi et saisissions la vie éternelle’; à moins que ‘nous ne nous efforcions d’entrer par la porte étroite’; à moins que ‘nous ne renoncions à nous-mêmes et que nous nous chargions chaque jour de notre croix’, et que nous ne travaillions par tous les moyens possibles, à ‘assurer notre vocation et notre élection’. »

Extrait p 172 à 173 du livre de « La théologie de Wesley », présentée  par Mathieu Lelièvre, , Publication Évangéliques Méthodistes.

(*) Vraiment étonnant – et regrettable – que, parallèlement, le même auteur ait  laissé la porte ouverte à une toute autre sotériologie, et Matthieu Lelièvre le déplore, celle du salut par le sacrement du baptême des enfants !  CS

L’apport intéressant d’une blogueuse

Trouvé sur le blog Zoé , un autre aspect très intéressant de ce verset.
Extrait. Pour garder l’harmonie entre le vouloir et le faire que Dieu produit en nous, la prière est un passage obligé et précieux.

Pour garder un vouloir juste, par rapport à la volonté de Dieu, il faut chercher à garder sa volonté dans nos cœurs, quelles que soient les sollicitations et les influences de notre environnement.

Il faut donc se remplir de la Parole de Dieu, savoir la méditer, en fonction de nos besoins, lui permettre de pénétrer au plus profond de nous, de toucher non seulement nos pensées, mais aussi nos émotions, notre mémoire, et tout ce qui motive nos réactions et actions.

Très reconnaissant pour cet éclairage, car je constate bien dans ma vie, dans mon cœur et mes pensées, que Dieu ne m’a pas pourvu d’un réservoir automatique de volonté sainte et de marche assurée dans les voies de Dieu.
Il m’a rendu capable !   À moi de me l’approprier en laissant sa Parole vivre en moi chaque jour ! (CS)

Le reste de l’article mérite d’être lu : on est loin d’un don magique de volonté divine aux croyants, l’auteur, Corinne Bancelin Brookson, souligne très fortement que cette action de Dieu se fait dans un contexte obligé d’une vie de prière et de lecture de la Parole !  Oh que oui !
https://www.laviezoe.com › 2012/06/17 › le-vouloir-et-le-faire

Contribution intéressante d’Arminianisme Évangélique : 

Image parlante de Roger OLSON dans cet article :

Il constate que l’eau ne coule pas au travers de son tuyau d’arrosage, malgré le robinet et la lance ouverts…

Ah, finalement je me rends compte – quelque part le long du tuyau, il y a un coude qui arrête l’écoulement de l’eau. La faute ne vient pas de la pression de l’eau; l’eau pousse pour sortir et arroser le buisson assoiffé. Ainsi je marche le long du tuyau et je trouve le ou les coudes et les enlève. Ensuite, l’eau qui est déjà là est libre de s’écouler.

Comme l’eau dans le tuyau, la grâce de Dieu ne manque pas. Elle n’a pas besoin d’être amplifiée. Elle est déjà « activée » par l’amour et la miséricorde de Dieu, notre repentance et notre foi. Mais parfois, Elle ne peut pas couler dans notre vie parce que nous avons mis des bloqueurs de grâce sur son chemin, nous leur avons permis de se produire dans nos vies.

Voir l’article. https://arminianisme-evangelique.fr/grace-et-oeuvres-philippiens-212-13/

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Romains 9.11, 12 : Le cas de Jacob et Esaü

À propos de Jacob et d’Ésaü, Paul déclare :
« Car les enfants n’étaient pas encore nés et ils n’avaient fait ni bien ni mal, afin que le dessein d’élection de Dieu subsiste, sans dépendre des œuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, quand il fut dit à Rébecca : l’aîné sera assujetti au plus jeune » (Ro 9.11-12). Continuer à lire … « Romains 9.11, 12 : Le cas de Jacob et Esaü »

2 Thessaloniciens 2.10 à 12 : Dieu envoie une puissance d’égarement ?

2 Thessaloniciens 2.10 à 12 : … séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas (‘ouk’) reçu l’amour de la vérité qui les aurait sauvés. Aussi, Dieu leur envoie une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas (‘mê’) cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. Continuer à lire … « 2 Thessaloniciens 2.10 à 12 : Dieu envoie une puissance d’égarement ? »

Éphésiens 1.4,5 : Élus dès avant la fondation du monde ?

Que dire de cette déclaration : 
« En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui ; il nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus–Christ, selon le bon plaisir de sa volonté. » ? (Éphésiens 1.4-5) Continuer à lire … « Éphésiens 1.4,5 : Élus dès avant la fondation du monde ? »