Une fois sauvés, toujours sauvés ? Oui, mais attention… ! (C.S)

Je vois de plus en plus combien la croyance dans la possibilité de la perte du salut à la fin découle d’un manque d’attention porté à la réalité d’une vraie nouvelle naissance au début de la vie chrétienne ! Avons-nous d’un côté trop bradé le salut (côté humain), tout en le compliquant (côté divin) ?
Devons-nous persévérer dans la foi pour être sauvés, ou persévérons-nous parce que nous sommes sauvés ? Continuer à lire … « Une fois sauvés, toujours sauvés ? Oui, mais attention… ! (C.S) »

8. Partager l’Évangile

Ressources pour partager l’Évangile du salut complet en Christ autour de vous.

Apologétique

Livres :

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Jésus en 25 questions

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La foi Pour Liseuse          La foi Pour PDF                           (en version papier : chez Lulu.com)
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Calendrier Vivre Aujourd’hui

Invitez vos contacts à lire ou à écouter chaque jour en ligne la page du jour du calendrier Vivre Aujourd’hui, auquel j’ai la joie de participer : Vivre aujourd’hui.
Découvrez aussi « Méditations Quotidiennes » et « Perles Précieuses »)
>> En papier, ce sont des calendriers muraux à effeuiller ou format poche.

Audiovisuel

Un site incontournable : atoi2voir.com

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Une mine de ressources formidables !

Le Projet Bible

Waouh ! Un projet gigantesque enthousiasmant , composé de vidéos courtes animées par des dessins, et présentant les livres de la Bible. Il y a aussi des thèmes ! Allez vite voir en :
Projet Bible

Le  matériel L’ÉVANGILE.NET

Découvrir par soi-même la foi chrétienne. Avec la lecture interactive d’un livre de la Bible : L’Évangile selon Jean, et des vidéos explicatives. Super bien fait !
L’ÉVANGILE.NET

Dans le même cadre L’ÉVANGILE.NET, un autre matériel, conçu par Florent Varak, consiste  en un parcours de 6 séquences de découverte de l’Évangile en individuel ou en groupes. Découvrez-le ci-dessous, exposé par un utilisateur enthousiaste, Arnaud Schrodi :
La grande histoire

Coffret de 4 DVD  Les 4 Évangiles

4 films de l’Alliance Biblique Française qui retracent la vie de Jésus avec intégralement le texte biblique ! Magnifique et pas cher ! Un beau cadeau !
Et si vous regardiez la Bible ?

CD ou téléchargement Philippe Decourroux : Quelqu’un t’aime !

Ce CD contient 12 chansons tirées des précédents albums Decourroux et entrecoupées de réflexions et de témoignages, notamment celui de notre amie Micheline, cette grand-maman de 83 ans qui raconte comment le Seigneur a transformé sa vie il y a 5 ans. Et celui de Philippe.

Le message de ces CDs présente l’Evangile avec clarté et simplicité. C’est un outil très percutant à distribuer largement autour de soi. .  3,50 euros pièce

CD1  Philippe DECOURROUX      

CD2  Philippe DECOURROUX

Cartes postales, cartes virtuelles, dépliants Média Espérance

Donner un  imprimé est un excellent moyen pour lancer une conversation avec un contact.
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Dans la foulée, voici d’autres belles cartes postales :
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Et si nous bâtissions des ponts ? (C.S)

Situation désagréable : Sur YouTube, nous entendons un prédicateur traiter mes amis d’Arminianisme évangélique de… faux prophètes qui diffusent un message… dégoutant… démoniaque ! 1 Timothée 4.1 est évoqué comme se rapportant à eux ! Pourquoi ? Pour la seule raison que, comme beaucoup de serviteurs de Dieu à travers les siècles, ils enseignent que de vrais chrétiens peuvent apostasier définitivement et perdre ainsi leur salut éternel. Les arminiens, John Wesley y compris, seraient, d’après cet orateur, à ranger aux côtés des hérétiques qui nient la trinité de Dieu. C’est fort !

L’ironie de la chose, c’est que nous sommes d’accord avec ce pasteur quant à la doctrine de la sécurité éternelle des vrais enfants de Dieu, mais néanmoins horrifiés d’un tel anathème porté sur d’authentiques enfants de Dieu, se réclamant du même seul salut en Jésus-Christ crucifié ! C’est grave.
Je dis à mon épouse : Construisons des ponts ! Elle me répond : D’autant plus que la rivière de la grâce coule entre ces divers camps !  Continuer à lire … « Et si nous bâtissions des ponts ? (C.S) »

9. Des merveilles pour nos enfants !

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2 calendriers de l’avent originaux 

Deux éditeurs semblent avoir eu la même idée !!  Nos petits-enfants ont été conquis, vos « kids » le seront aussi, allez voir, vous serez émerveillés !  !
Vous aurez plaisir à retrouver Samuel GRANDJEAN !

Calendrier de l’Avent Cliquelavie

Calendrier de l’Avent MB

Et allez voir les merveilleuses ressources de BLF !

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Des paradoxes enrichissants  (selon Adam MABRY)

Concilier la souveraineté absolue de Dieu et la responsabilité entière de l’homme pour son salut semble un exercice difficile, voire impossible pour certains. Adam MABRY, dans son livre Des paradoxes enrichissants (MB) s’est fixé comme but de montrer comment la Bible nous incite à maintenir cette tension en enseignant nettement les deux vérités. Son approche me semble fort utile pour tempérer nos ardeurs militantes, si nous sommes tentés de combattre des frères et sœurs à conviction opposée à la nôtre… D’emblée il dit : Continuer à lire … « Des paradoxes enrichissants  (selon Adam MABRY) »

Hébreux 3.13 et ss : Une mise en garde à prendre à cœur (John DARBY)

Mise en garde contre le danger pratique de se détacher de Dieu (3.13)

Aussi longtemps que le « aujourd’hui » de l’appel de la grâce durerait, les fidèles devaient s’entr’exhorter, de peur que l’incrédulité ne se glissât dans leurs cœurs par la subtilité du péché. C’est ainsi que l’on abandonne le Dieu vivant.

Nous parlons ici au point de vue pratique, non pas à celui de la fidélité de Dieu, qui ne permettra certainement pas qu’aucun des siens périsse ; mais il y a le danger pratique d’être, quant à notre responsabilité, détachés de Dieu, et pour toujours, si Dieu n’intervenait pas en agissant dans une vie qu’il nous a donnée et qui ne peut périr.

 Exemple d’Israël au désert, incrédule et privé du repos de Dieu

C’est l’avertissement de ne pas le faire qui arrête celui qui vit. Celui qui est mort, celui duquel la conscience n’est pas engagée, qui ne se dit pas : « Auprès de qui nous en irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ! » [(Jean 6:68)] méprise l’avertissement et périt. [3:17] Il en avait été ainsi d’Israël dans le désert, [3:18] et Dieu leur jura qu’ils n’entreraient pas dans son repos (Nomb. 14:21-23), et pourquoi ? [3:19] Ils avaient abandonné leur confiance en lui ; leur incrédulité, quand la beauté et l’excellence du pays leur avaient été rapportées, les a privés du repos promis.

John Nelson DARBY, Bibleenligne.com/commentaire avancé : Hébreux 3

Compléments :

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Hébreux 3.6b : Et sa maison, c’est nous, si du moins nous gardons… 

Nous sommes sa maison « si du moins… » ?

Ce si du moins trouble beaucoup de gens. Il n’est pas destiné à troubler le vrai croyant, mais seulement celui qui n’est qu’un simple professant de la religion chrétienne.

Établissons ici une distinction importante.

Quand dans l’Écriture, nous sommes vus comme nés de Dieu, ou vus en quelque manière comme les objets de l’œuvre de Dieu par Son Esprit, alors il n’y a pas de « si ». Comment cela se peut-il ? — Parce que la perfection marque tout ce qui est l’œuvre de Dieu.

D’un autre côté, quand nous sommes vus d’un point de vue humain comme ceux qui ont embrassé la profession chrétienne, alors un « si » peut être introduit — et en effet il doit l’être.

Voici des gens qui ont professé être convertis il y a des années, et pourtant aujourd’hui ils sont loin d’avoir un comportement chrétien.
Que peut-on dire à leur égard ?
Eh bien, comme nous cherchons à être charitables dans nos pensées, nous leur donnons le bénéfice du doute, et nous les acceptons comme croyants, jusqu’à ce que, de manière probante, ils se révèlent ne pas l’être.
Pourtant il y a encore un doute : un « si » est introduit. Les Hébreux auxquels cette épître s’adressait, étaient nombreux et d’états spirituels fort variés. Certains d’entre eux causaient beaucoup d’inquiétude à l’auteur de l’épître.
La plupart d’entre eux étaient sans doute vraiment convertis, et il pouvait dire d’eux : « mais nous sommes persuadés, en ce qui vous concerne, bien-aimés, de choses meilleures et qui tiennent au salut » (6:9).

Pourtant en leur écrivant à tous globalement, que pouvait-il dire sinon que tous les privilèges chrétiens leur appartenaient, si leur profession chrétienne était effectivement une réalité.

Or c’est justement ce que dit la seconde partie du verset 6, car il est temps de tester la réalité.

Ce qui seul peut donner une garantie certaine de la réalité de la profession chrétienne, c’est la persévérance.

Tôt ou tard la fausse profession chrétienne laisse tomber les choses, et se détourne ; la vraie profession tient ferme jusqu’au bout. Si quelqu’un se fourvoie et se détourne, la véritable racine de leur trouble tient en un mot : l’incrédulité. 

Par la suite, l’auteur du commentaire, s’attardant sur les versets 7 à 19, met en garde contre l’incrédulité. (de concert avec celui de la lettre aux Hébreux). ) Puis, il nous livre un mot d’explication, qui me semble éclairant :

On peut considérer l’histoire d’Israël de deux manières : soit d’un point de vue national, soit d’un point de vue plus personnel et individuel. Quelle que soit la manière de la considérer, cette histoire a une valeur typique pour nous.

Si nous prenons le premier point de vue, nous les considérons comme un peuple racheté nationalement, et c’est nationalement qu’ils entrèrent dans le pays que Dieu s’était proposé pour eux, à l’exception de deux tribus et demies qui devinrent le type des croyants qui ont leurs pensées aux choses de la terre, qui n’entrent pas dans la bénédiction que Dieu s’est proposé pour eux. De ce point de vue, il est sans importance que les individus effectivement entrés dans le pays (hormis deux d’entre eux), n’étaient pas du tout les mêmes que ceux qui étaient sortis d’Égypte.

Selon le second point de vue, nous nous intéressons tout à fait à l’état effectif du peuple et des individus parmi eux. De tous ceux qui quittèrent l’Égypte, seulement deux crurent et entrèrent effectivement en Canaan.

>>  Ce dernier point de vue est celui de l’épître aux Hébreux, comme aussi de 1 Cor. 10:1-13 où il nous est dit qu’ils sont des types ou des exemples pour nous.

Ils sont pour nous un avertissement très clair de la fin terrible qui attend ceux qui, selon leur profession et selon les apparences extérieures, font bien partie du peuple de Dieu, mais qui sont en réalité dépourvus de la foi vraie et vitale qui est la source principale de toute sainteté.

Nous sommes donc mis en garde contre un méchant cœur d’incrédulité qui s’écarte du Dieu vivant, et nous sommes priés de nous exhorter l’un l’autre chaque jour (3:13), car le péché est très trompeur. Si les croyants doivent s’exhorter l’un l’autre chaque jour, cela signifie que chaque jour ils recherchent la compagnie des autres croyants. Ce verset considère comme allant de soi que nous ayons nos relations et notre compagnie parmi le peuple de Dieu, de la même manière qu’autrefois, les apôtres « ayant été relâchés, vinrent vers les leurs » (Actes 4:23). Il implique aussi que nous veillons sur l’âme les uns des autres en vue de la prospérité spirituelle des uns et des autres. Mais, est-ce vrai de nous tous ? La santé spirituelle générale des chrétiens n’en serait que meilleure. Nous sommes bien plus influencés par la compagnie des gens que nous fréquentons que beaucoup d’entre nous sont prêts à l’admettre.

Si donc certains d’entre nous ont confessé le nom de Jésus sans réalité, il y a alors en eux un méchant cœur d’incrédulité, quoi que ce soit qu’ils aient pu exprimer de leurs bouches ; et à moins d’ouvrir les yeux aux réalités, la pente du déclin est irréversible.

Le méchant cœur d’incrédulité est facilement trompé par le péché ; et le péché lui-même, en raison de sa tromperie, nous endurcit jusqu’à nous rendre insensibles à la répréhension. Alors au lieu de « retenir ferme jusqu’au bout le commencement de notre assurance », nous laissons aller et nous abandonnons. Or seuls les vrais croyants, qui demeurent fermes jusqu’au bout, deviennent compagnons du Christ.

Extrait du commentaire en ligne Hébreux Bibliquest

Complément tiré de BibleEnLigne.com

«Et nous sommes sa maison», dit l’auteur de l’épître, se plaçant toujours au nombre des croyants hébreux auxquels il s’adresse. C’est bien la maison de Dieu, mais envisagée sous le point de vue de l’administration plutôt que comme habitation de Dieu. Or, puisqu’il s’agit de la profession, tous les Hébreux qui professaient le christianisme, faisaient partie de cette maison. Mais la fin de la course devait manifester ceux qui auraient retenu ferme la confiance et la gloire de l’espérance. Les professants sans vie restent en route, mais les professants qui possèdent la vie sont stimulés à tenir ferme jusqu’au bout, soutenus par la confiance que donne le christianisme et l’espérance glorieuse qui s’y rattache.

(BibleEnLigne.com)

Le verset 14 peut être considéré de la même manière : 14 En effet, nous sommes devenus les compagnons de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin notre position première. 
Compagnons de Christ ? Cela fait penser aux disciples sur le chemin d’Emmaüs, que Jésus enseignait en cheminant ensemble ! !

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Romains 14 : ma conscience dominée par celle d’un autre ? (C.S)

Il y a quelque temps, notre groupe de maison a partagé ses réflexions au sujet des limitations que, selon Romains 14, peuvent imposer à notre liberté en Christ les forts scrupules d’autres personnes de notre entourage.
Une amie a évoqué l’exemple du sapin de Noël, auquel elle et son mari avaient jugé bon de renoncer, quand leurs enfants étaient petits, car cela heurtait fortement des habitués de la maison… Que disent les Écritures ? D’abord… Continuer à lire … « Romains 14 : ma conscience dominée par celle d’un autre ? (C.S) »

Le secret de bonnes paroles dans les Proverbes (selon Kathleen NIELSON 2/2)

2022-07-11Deuxième bouquet cueilli dans le jardin de l’auteur, dans son commentaire « Proverbes pour toi ». (chapitres 16.10 à 19.29). C’est de nos paroles qu’il s’agit cette fois-ci. 

Proverbes 16.20 Celui qui se montre attentif à ce qui est dit trouve le bonheur, et celui qui se confie en l’Eternel est heureux.

La source des paroles décrites ici est donc un cœur qui craint l’Éternel et écoute sa parole : un cœur plein de sagesse.

Des paroles sages et douces

Le verset 21 et le verset 23 mentionnent tous deux cette  force de persuasion . Les deux versets insistent également sur le cœur de celui qui est sage : c’est un cœur qui discerne ce qui se trouve dans le cœur des autres ainsi que les paroles qui les entraîneront véritablement sur le bon chemin.

Les paroles persuasives ne sont pas mauvaises lorsqu’elles proviennent d’un cœur sage.

La  douceur  de la parole est également mentionnée à deux re prises (v. 21 et 24). Au verset 24, cette douceur est mise en parallèle avec les paroles agréables .

Ce sont des mots offerts par un cœur bienveillant et d’une manière qui exprime la grâce à celui qui les reçoit. Ce sont des paroles soigneusement choisies pour conduire une personne vers la vie et l’éloigner de la mort.

Ce verset décrit ces paroles de grâce comme un rayon de miel, qui apporte à la fois la douceur à l’âme et la guérison au corps.

L’auteur illustre ces versets par l’exemple d’Abigail, en 1 Samuel 25, lorsque David  est furieux contre Nabal, le mari insensé d’Abigail, qui refuse de partager ses provisions avec les hommes de David traqués par le roi Saul dans le désert.

David est en route avec ses hommes pour détruire la maison de Nabal lorsque Abigail apparaît dans le désert sur un âne, accompagnée d’un grand nombre d’ânes chargés d’abondantes provisions. L’atmosphère est très tendue. Abigail voit David, descend de son âne, se prosterne à terre et prononce l’un des discours les plus perspicaces, persuasifs, judicieux, remplis de grâce et de douceur de toute la Bible (1 Samuel 25.24-31).

Voici une femme qui dit la vérité de la manière la plus désarmante qui soit !
Elle aurait pu faire la morale à David : Mais qu’est-ce que tu es en train de faire ? Au lieu de cela, elle appelle David à se souvenir de la fidélité et de la parole de l’Éternel. Elle le fait avec humilité et élégance, usant de figures de style qui ont certaine ment transpercé le cœur du poète David.

Dans 1 Samuel 25, l’âme de David est effectivement touchée par les sages paroles d’Abigail. En conséquence, l’oint de l’Éternel est retenu de se venger et tout un foyer est sauvé.

Est-ce que vous réfléchissez et priez souvent pour vos paroles ?

L’auteur témoigne maintenant d’une application dans sa vie :

Je dois avouer que la plupart du temps, ce sont mes paroles que je regrette à la fin de la journée. Est-ce que c’est vrai pour vous aussi ? Pour moi, ce ne sont pas seulement les mots prononcés, je regrette aussi souvent les paroles de grâce que je n’ai pas prononcées. Les paroles de grâce que je n’ai pas offertes à une personne en colère, que j’ai finalement laissé me mettre en colère à mon tour. Les paroles de grâce que je n’ai pas données à un employé de magasin épuisé, qui aurait sûrement eu besoin d’un moment de grâce. Des paroles de grâce que je n’ai pas partagées avec une personne qui se dirigeait vers le péché et qui, par la grâce de Dieu, aurait pu s’en détourner.

178  // 240  Proverbes 25.16   29.27

La maitrise de soi

Une fontaine trouble, une source polluée, voilà ce qu’est un juste qui tremble devant le méchant.

// Les versets 27 et 28 appellent tous deux à la maîtrise de soi, et en décrivent ce qui se passe sans elle: manger trop de miel encore) ne semble pas être un si grand drame (v. 27; voir v. 16). mais la vérité qui se cache derrière est tragique.

Si vous ne vous maitrisez pas, vous êtes comme « une ville démantelée, sans murailles (v. 28).

La maîtrise de soi fait partie de l’humble retenue à laquelle nous sommes appelés tout au long de ce chapitre. Ne te mets pas en avant. Ne t’empresse pas de parler des autres. Écoute les reproches. Ne te vante pas au-delà de ce qui est vrai. Ne réponds pas à ton ennemi, mais offre-lui ce dont il a besoin. Cette sagesse résonne bien différemment des voix qui nous entourent et qui nous appellent à suivre nos impulsions naturelles, à partager rapidement nos pensées pour que le monde entier les entende, et à nous créer des plateformes d’où nous nous vantons souvent un peu trop, comme le font les nuages et le vent sans pluie.

Compte sur l’Éternel, disent les Proverbes, et il te sauvera (20.221

Kathleen Nielson

Kathleen Nielson est une conférencière internationale et enseigne les Proverbes à l’Institut Biblique de Genève. Elle est aussi l’auteure de nombreux livres et a co-écrit Le ministère féminin centré sur la Parole. Kathleen est mariée à Niel, ils ont trois fils et cinq petites-filles.

 

Avez-vous lu ?

Des paroles de réprimande dans les Proverbes (selon Kathleen NIELSON 1/2)

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Juste une invitation amicale à l’amitié avec Jésus ? (Christoph Stenschke)

Sous-titre : « Il n’y a plus lieu de se préoccuper d’échapper à la colère de Dieu?! »   Cet article du professeur Dr Christoph STENSCHKE date de 2005, paru dans le magazine Die Gemeinde, de la Fédération des communautés évangéliques libres allemande. J’ai trouvé qu’il valait la peine d’être traduit en notre langue, et le traducteur automatique de Microsoft me semble s’être tiré remarquablement bien de cette tâche ! Serait-il « converti » ?? 🙂 Comme celui de Google !  Continuer à lire … « Juste une invitation amicale à l’amitié avec Jésus ? (Christoph Stenschke) »

Pour une assurance du salut fondée (C.S)

Suite de l’extrait de mon livre « La Foi, mirage ou source de vie ? »
Maintenant, j’aimerais aussi aider les lecteurs qui seraient tentés de me dire en refermant ce livre : « C’est bien beau, mais pour moi, ça ne marche pas ! Ma vie chrétienne est un échec. Je ne crois pas être un vrai chrétien ! » Remarquez que certains ont peut-être raison : ils ne sont pas nés de nouveau, juste religieux… Continuer à lire … « Pour une assurance du salut fondée (C.S) »

Hébreux 2.10 : Jésus rendu parfait par ses souffrances ? (selon Richard DOULIÈRE)

Je veux surtout (mais pas uniquement) communiquer ce zoom sur ce verset aux participants de  nos groupes de partage qui méditent Hébreux 2 en ce moment. Ce sont des extraits du commentaire de mon ami Richard Doulière, pasteur bibliciste chevronné : L’épitre dite aux Hébreux. (Études et Échanges Évangéliques) Continuer à lire … « Hébreux 2.10 : Jésus rendu parfait par ses souffrances ? (selon Richard DOULIÈRE) »

Hébreux 2.3 doit-il inquiéter les véritables enfants de Dieu ? (C.S)

Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut ?
Nous venons d’avoir une bonne rencontre de partages bibliques sur Hébreux 2. À chaud, je vous partage ces réflexions que j’espère stimulantes.
Continuer à lire … « Hébreux 2.3 doit-il inquiéter les véritables enfants de Dieu ? (C.S) »

Le signe crucial d’une spiritualité biblique (C.S)

Être vrai, obéir à Dieu, reconnaître ses péchés et aimer tous les chrétiens, voilà des signes qui devraient caractériser un vrai chrétien. Ces choses sont bien sûr encore imparfaites en chaque disciple du Christ, mais si elles sont absentes, où est l’évidence de notre nouvelle naissance ? Voici maintenant le récit d’une vie réellement changée : Continuer à lire … « Le signe crucial d’une spiritualité biblique (C.S) »

1 Corinthiens 15.1, 2 : Des frères qui auraient cru en vain ?

…l’Évangile qui vous a sauvés à condition que vous le reteniez.. Paul s’adresse sans conteste à des chrétiens. Les voit-il en danger de perdre leur salut ?? Continuer à lire … « 1 Corinthiens 15.1, 2 : Des frères qui auraient cru en vain ? »

Que dit Philippiens 1.6 sur la sécurité éternelle des rachetés ?

Je peux souscrire à l’article suivant d’Arminianisme Évangélique sur ce point où des positions extrêmes s’affrontent souvent. Il me semble très recevable, comme m’a paru celui du calviniste Sproul sur le même thème..
Sans enseigner formellement la possibilité de la perte du salut, Ben HENSHAW montre l’importance de persévérer jusqu’au bout, ce que nous croyons aussi ! Continuer à lire … « Que dit Philippiens 1.6 sur la sécurité éternelle des rachetés ? »

Jean 12.40 : Dieu aveugle et endurcit certaines personnes !?

 

Jean 12.40 : Dieu les a aveuglés, il les a rendus insensibles, afin que leurs yeux ne voient pas, que leur cœur ne comprenne pas, qu’ils ne se tournent pas vers lui pour qu’il les guérisse.

Difficile de prétendre que ce texte laisse place à la moindre ambiguïté :
Oui, il dit bien que c’est Dieu qui est l’auteur de ces actions d’obstruction,
et plus préoccupant encore, que l’objectif du Seigneur est d’empêcher ces personnes de se tourner vers lui pour qu’il les guérisse !
Que comprendre ? Plusieurs auteurs se sont penchés sur cette difficulté :

r1  >>

Ésaïe 6.10. Voir sur cette citation : Matthieu 13.14-15, note. Ce qui, dans l’hébreu est un ordre de Dieu au prophète, est rendu par l’évangéliste comme une action de Dieu lui-même qui, par un juste jugement sur l’incrédulité de son peuple, a aveuglé leurs yeux et endurci leur cœur ; c’était, en effet, alors un fait accompli.

Jean tire de là cette conclusion : Grec : C’est pourquoi ils ne pouvaient croire. Le c’est pourquoi porte sur le parce que suivant : (comme Jean 5.18 ; Jean 10.17)
Ils ne pouvaient croire pour cette raison que

Le dessein de Dieu, en envoyant son Fils au monde, était non d’endurcir et de perdre les hommes, mais de les sauver et Jésus avait abondamment offert à tous la grâce et le salut. Aussi le jugement de Dieu, ici révélé, ne commence que là où sa miséricorde rencontre une incrédulité et un endurcissement sans espoir.

Il faut donc dire avec Bengel :

Avant tout, ils ne croient pas, étant rebelles ; puis, ils ne peuvent croire.
Ils se trompent donc, ceux qui renversent ainsi l’ordre de ces paroles :
ils n’ont pu croire, donc ils n’ont pas cru.

(La Bible annotée, Levangile.com)

r2>>

Ce chapitre 12 termine une grande division de l’évangile.

À partir du ch. 13 en effet, le Seigneur s’adressera exclusivement à ses disciples. Et nous avons ici ses dernières paroles au peuple. Dorénavant, celui-ci sera endurci en tant que nation, conformément à la prophétie d’Ésaïe.

Le v. 11 du ch. 1 j 1.11-13 s’est vérifié: Il est venu chez lui — en Israël — et les siens ne l’ont pas reçu. Mais le verset suivant s’est lui aussi confirmé.
Quelques-uns l’ont reçu et, de ce fait, ont acquis le droit d’être enfants de Dieu.
Même d’entre les chefs, beaucoup ont cru en lui sans oser toutefois rendre témoignage de leur foi. Et la raison nous en est donnée: «Ils ont aimé la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu».
Nous qui manquons tellement de courage pour confesser notre foi, demandons-nous si ce n’est pas pour le même motif.

Jean KOECHLIN, BibleEnLigne.com

r3>>

(v. 37-43) — «Quoiqu’il eût fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent pas en lui», est-il dit au verset 37. Les miracles que le Seigneur avait faits avaient pour but d’amener le peuple à croire en lui.

Il est dit au chapitre 15.24: «Si je n’avais pas fait parmi eux les œuvres qu’aucun autre n’a faites, ils n’auraient pas eu de péché… Mais maintenant ils n’ont pas de prétexte pour leur péché», celui qui consiste à rejeter le Christ.

Au chapitre 2.11, il est dit: «Jésus fit ce commencement de ses miracles à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire; et ses disciples crurent en lui». Puis il continua de faire tous les miracles qui prouvaient au peuple qu’il était bien l’envoyé de Dieu pour leur délivrance. Quelques-uns crurent en lui tout le long de son ministère; mais la nation demeura dans l’incrédulité où elle se trouve encore, jugement de Dieu prononcé par Ésaïe: «Seigneur, qui est-ce qui a cru à ce qu’il a entendu de nous, et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé? » (chap. 53:1). Ils ne pouvaient pas croire, parce qu’Ésaïe dit encore: «Il a aveuglé leurs yeux et il a endurci leur cœur, afin qu’ils ne voient pas des yeux, et qu’ils n’entendent pas du cœur, et qu’ils ne soient convertis, et que je ne les guérisse» (voir Ésaïe 6:9, 10).

On objectera que les Juifs ne pouvaient croire, puisque Dieu les avait endurcis et aveuglés, pour qu’ils ne fussent pas convertis.

Les prophéties qui annonçaient cet aveuglement, prononcées depuis près de huit cents ans, ne s’accomplirent que lorsque Dieu eut fait tout ce qui était possible pour en éviter l’exécution.

Il avait usé d’une longue patience envers ce peuple tout au travers de son histoire; les prophètes l’avaient sans cesse sollicité à revenir à l’Éternel.
Depuis qu’Ésaïe avait prononcé sa prophétie, le peuple était allé en captivité à Babylone, en avait été ramené pour recevoir le Messie qui, enfin, apparut tel qu’il avait été annoncé et, comme nous venons de le voir, fit tout le nécessaire pour être reçu et accomplir les bénédictions promises; tout fut inutile. «Quoiqu’il eût fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent pas en lui», voilà le résultat que Dieu a obtenu. Le Seigneur eût-il continué son ministère encore un siècle, le résultat aurait été le même; ce qui devait être fait l’avait été selon la mesure de Dieu, qui est parfaite, comme tout ce que Dieu est et fait, et qui ne pourrait être dépassée sans faire tort à ses perfections.

L’incrédulité est désormais la part de ce peuple qui demeure sans excuses.
Un autre viendra en son propre nom, dit le Seigneur au chapitre 5:43, et ils le recevront, c’est l’Antichrist; il accomplira des miracles et des signes et des prodiges de mensonge (2 Thess. 2.9); même, comme Élie, il fera tomber le feu du ciel (Apocalypse 13:13); ils le recevront pour leur jugement final, part aussi de la chrétienté apostate, lorsque le temps de la patience de Dieu sera écoulé,
ce qui aura lieu très prochainement.

Le verset 39 rappelle dans quelle circonstance la prophétie annonçant l’aveuglement judiciaire du peuple avait été prononcée: «Ésaïe dit ces choses parce qu’il vit sa gloire et qu’il parla de lui». Au chapitre 6 de ce prophète (v. 1 à 5), nous lisons: «L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes: de deux ils se couvraient la face, et de deux ils se couvraient les pieds, et de deux ils volaient. Et l’un criait à l’autre, et disait: Saint, saint, saint, est l’Éternel des armées; toute la terre est pleine de sa gloire! Et les fondements des seuils étaient ébranlés à la voix de celui qui criait, et la maison était remplie de fumée. Et je dis: Malheur à moi! car je suis perdu; car moi, je suis un homme aux lèvres impures, et je demeure au milieu d’un peuple aux lèvres impures; car mes yeux ont vu le roi, l’Éternel des armées».

Tel était donc celui que le prophète voyait dans sa majesté, sa sainteté, celui dont il est dit que les cieux mêmes ne sont pas purs à ses yeux. L’Esprit de Dieu déclare par Jean que c’était le Seigneur Jésus. «Ésaïe dit ces choses parce qu’il vit sa gloire et qu’il parla de lui».

Ce Jésus rejeté, méprisé, qui, quelques jours plus tard, sera condamné, fouetté, couronné d’épines, crucifié; ce Jésus auquel aujourd’hui on refuse la divinité et que l’on croit estimer beaucoup en l’appelant le meilleur des hommes, un modèle, ou bien que l’on rejette ouvertement, est le roi de gloire, l’Éternel, tel que l’Ancien Testament le présente, le créateur des cieux et de la terre, mais venu dans ce monde, revêtu de l’humanité, au milieu d’hommes pécheurs et perdus, comme Ésaïe se voyait dans sa présence glorieuse, pour apporter la vie, la lumière, l’amour.

Un homme, mais Dieu manifesté en chair, venu dans l’humilité la plus profonde, afin d’être accessible à tous; «il s’est anéanti» comme Dieu, ayant pris la forme d’esclave, trouvé en figure comme un homme. Il a quitté la gloire qui aurait foudroyé quiconque s’en serait approché, la lumière inaccessible que nul œil n’a vu ni ne peut voir. C’est celui-là que les hommes ont rejeté et rejettent encore, après avoir vu tout ce qui pouvait être vu pour le faire reconnaître en puissance, en amour, lui qui s’intéressait à toutes leurs peines et à toutes leurs douleurs.

Par sa présentation, l’épreuve de l’homme en Adam était parfaite; inutile d’attendre encore, puisque son cœur ne se laissait pas toucher par une telle grâce, et qu’il n’avait pas d’yeux pour voir la beauté du Seigneur. Il n’était pas digne de Dieu de prolonger cette épreuve; il ne lui restait donc qu’à exécuter son jugement. Mais, amour suprême, insondable, divin, c’est ce Jésus glorieux, merveilleux, rejeté, haï, qui va le subir, pour sauver cet homme si haïssable aux yeux de Dieu à cause de ses péchés.

Ô Jésus, ton amour et ta grâce ineffables,
Qui les exaltera, si ce n’est ces coupables?

Cependant, à ce dernier moment, plusieurs des chefs crurent en lui; «mais à cause des pharisiens ils ne le confessaient pas, de peur d’être exclus de la synagogue; car ils ont aimé la gloire des hommes plutôt que la gloire de Dieu» (v. 42, 43).

Qu’était la foi de ces hommes? Insuffisante pour marcher à la suite du Christ rejeté, suffisait-elle pour être sauvé ? Dieu le sait.
Il faut ou Christ ou le monde; on ne peut avoir les deux.

Moise avait estimé «l’opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l’Égypte; car il regardait à la rémunération» (Héb. 11.26). Celle-ci aura lieu au jour où la marche de chacun sera manifestée, où ceux qui cherchent la gloire de Dieu pendant qu’elle n’a aucun prix pour les hommes, recevront leur récompense. Mais quel jour pour ceux qui auront eu honte du Seigneur, préférant la gloire des hommes qui l’ont rejeté lorsqu’il vint dans ce monde, et pour lesquels, aujourd’hui encore, il n’a pas d’attrait! Pour ceux qui restent encore indécis de suivre le Seigneur, c’est le moment aujourd’hui de vaincre les obstacles qu’ils trouvent sur leur route, car bientôt il sera trop tard.

Samuel PROD’HOM, BibleEnLigne.com

R4>> 

Jn 12.40: Quelle est la responsabilité du peuple juif si «Dieu les a aveuglés» et «les a rendus insensibles>>?

La citation d’Es 53.1 reproduite d’après la Septante au v. 38 montre que le rejet du Messie par Israël était prévu par la prophétie. En face de preuves si évidentes de la divinité du Christ, on s’étonne à juste titre: comment était-ce possible ?
Le prophète s’était déjà étonné. Une telle aberration est incompréhensible.
Il y faut une explication. Elle est donnée au v. 40, mais elle n’est guère faite pour nous satisfaire : si Dieu lui-même a aveuglé le peuple et l’a rendu insensible, en quoi le peuple peut-il encore être rendu responsable ?

Pourtant, le v. 37 avait déjà placé une part de la responsabilité sur les Juifs eux-mêmes qui, par le grand nombre de signes miraculeux auraient eu tous les éléments en mains pour parvenir à la foi. Le v. 43 donne la raison profonde de leur incrédulité: c’est parce qu’ils «tenaient davantage à l’approbation des hommes qu’à celle de Dieu»>.

Le texte d’Es 6.10 est aussi cité dans Mc 4.12 et Ac 28.26-27. Dans ce chap. 6 d’Esaïe, le prophète, après avoir eu la vision de la gloire de Dieu et avoir été purifié du péché, s’offre pour servir Dieu auprès de son peuple. Mais Dieu le prévient qu’on l’ignorera, on le méprisera et le rejettera. Il ne veut pas que le prophète s’embarque dans son ministère avec des illusions: le résultat final sera négatif. Pourquoi? Parce que Dieu a endurci le cœur de ses auditeurs.

Souvenons-nous toutefois que cette action de Dieu est toujours une réponse à un endurcissement humain !

Nous le voyons dans l’exemple du pharaon au moment où Dieu voulait délivrer son peuple du pays de l’esclavage. Huit fois nous lisons que «le pharaon, le cœur obstiné, refusa de les écouter» (Ex 7.13), «le pharaon s’obstina dans son cœur et ne céda pas» (7.22), «il rentra dans son palais sans prendre la chose cœur» (v. 23), «le pharaon s’entêta et n’écouta pas Moïse et Aaron» (8.11), «les magiciens dirent au pharaon: ‘C’est le doigt de Dieu’. Pourtant le pharaon s’obstina et n’écouta pas Moïse et Aaron» (8.15), «cette fois encore, le pharaon s’entêta et ne laissa pas partir le peuple» (8.28;  9.7). Puis nous lisons dans 9.12: «L’Éternel fit que le pharaon s’obstine de sorte qu’il n’écouta pas les deux hommes». Après le septième fléau, le pharaon déclare:  «Cette fois-ci, je reconnais que j’ai péché. C’est l’Éternel qui est juste, moi et mon peuple, nous sommes coupables» (9.27). N’empêche que, dès que le tonnerre, la grêle et la pluie eurent cessé, le pharaon «s’obstina et ne laissa pas partir les Israélites» (9.35). Moise l’avertit : «Combien de temps encore refuseras-tu de t’humilier?» Mais il chassa Moïse et Aaron de chez lui (10.11). Après le fléau des sauterelles, il confesse encore une fois: «J’ai péché contre l’Éternel votre Dieu et contre vous» (10.16) et il demande que Moïse et Aaron prient pour que Dieu pardonne son péché (v. 17). Mais après que les sauterelles furent chassées du pays et après les ténèbres, «l’Éternel rendit obstiné le cœur du pharaon qui ne laissa pas partir les Israélites» (10.20,27). Même après l’annonce du dernier fléau, la mort de tous les premiers-nés, «l’Éternel rendit son cœur obstiné» (11.10).

Ainsi, c’est bien après que le pharaon ait endurci son cœur que Dieu l’endurcit. Voir aussi la note sur Mc 4.11-12

Encyclopédie des Difficultés bibliques

Avez-vous vu :  Pétition de Portes Ouvertes ?

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Des marques indélébiles de Dieu dans l’homme déchu (Jean-Louis DENEUFCHÂTEL)

Tous les Évangéliques s’accordent pour enseigner que la péché a corrompu l’homme. Celui-ci, créé à l’image de Dieu, n’a-t-il plus aucune trace morale ou spirituelle en lui, donc aucun guide fiable qui pourrait le conduire à revenir à Dieu quand son Esprit l’attire à lui ?
Jean-Louis DENEUFCHÂTEL prend la question sous la loupe.

Les marques indélébiles du péché en l’homme déchu

L’égarement des hommes dans leurs pensées est souligné en Éphésiens 4.17-19 :

Vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. 

Même les hommes de ce monde les plus remarquables par leur intelligence ou leur savoir sont plongés dans cet égarement, et ne s’en rendent pas compte tant que la lumière de la Parole de Dieu ne vient pas les éclairer.
L’homme, mort spirituellement, est dans la désespérance : sa vie n’a pas de sens, car il est coupé de son Créateur. De plus, l’esprit du monde, manipulé par le prince de ce monde (Satan), influence largement nos esprits moribonds pour nous pousser à penser, croire et faire comme tout le monde, ce qui explique
l’uniformisation progressive de tous les comportements humains.

Les hommes sont comme un immense troupeau, chacun croyant être original et libre et ne percevant pas qu’il est dominé par le Malin.

Deux éléments subsistent

Toutefois le Seigneur nous a laissé deux éléments qui subsistent de notre
ancienne condition.

La conscience morale

La conscience morale est le premier élément qui nous reste et qui nous sert de signal d’avertissement et de garde-fou.

Dans le cas de Caïn, on voit Dieu lui parler personnellement en faisant appel à sa conscience morale :

Genèse 4.7 : Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.

Il l’invite à résister au péché, soulignant que nous sommes toujours responsables de notre péché.
Cette conscience morale universelle, nous la trouvons décrite aussi dans Romains 2.14,15 :

Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mêmes ; ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour. 

La pensée de l’éternité

Le second élément est la « pensée de l’éternité » que nous trouvons mentionnée dans Ecclésiaste 3.11-15 :

Il fait toute chose belle en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. J’ai reconnu qu’il n’y a de bonheur pour eux qu’à se réjouir et à se donner du bien-être pendant leur vie ; mais, si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c’est là un don de Dieu. J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu’on le craigne. 

Ce passage nous montre que Dieu a gardé, inscrite au profond de nos êtres, cette conception de l’éternité, c’est-à-dire ce sens que nous sommes faits pour autre chose que cette seule vie et aussi (peut-on ajouter) le sens de l’infini et de la perfection de Dieu (notion que l’on retrouve, dévaluée, en mathématiques, sous la forme du concept de l’infini que l’on ne peut réellement saisir, mais dont on a besoin). Actes 17.26 à28 va dans le même sens :

Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure ;
il a voulu qu’ils cherchent le Seigneur, et qu’ils s’efforcent de le trouver en

tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. C’est ce qu’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : De lui nous sommes la race. . . » Les hommes cherchent Dieu en tâtonnant comme des aveugles.

La conscience morale et la conscience spirituelle de la pensée de l’éternité ne sont pas des parties constituantes de l’homme, mais la boussole de Dieu en nous. Elles ne sont donc pas susceptibles d’être touchées par la corruption de nos cœurs.

Notre problème n’est donc pas une conscience détraquée ou déviée, mais d’autres voix, pécheresses, qui étouffent celles du Créateur en nous, comme le montre la parabole des 4 terrains :

Notre âme égarée domine notre être

La mort spirituelle est donc, en conséquence, la domination anormale (selon les plans de Dieu et le modèle qu’il a en vue) de notre âme égarée sur tout notre être.

Ceci est confirmé par les mots qu’emploie la Parole de Dieu pour qualifier les deux sortes d’hommes. Nous trouvons cela dans I Corinthiens 2.14, 15 :

Mais l’homme naturel n’accepte pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. 

Le terme grec qu’emploie ici l’apôtre Paul, « naturel », est, en fait, «psychique» ce qui veut dire littéralement « de l’âme » (commandé et dominé par notre âme qui n’est pas à sa place normale de soumission à l’esprit). 

Le croyant, né de nouveau, est nommé logiquement « spirituel » puisqu’il a reçu l’Esprit de Dieu.

Ainsi Paul peut-il écrire en I Corinthiens 2v12 :

Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce.

// La domination de l’âme, c’est la domination du « moi » qui est devenu le seigneur de notre vie. Tout tourne autour du moi désormais et nous ne le voyons pas car nous sommes privés de la lumière de Dieu.

Ce sont donc « mes » volontés, « mes » sentiments et « mes » conceptions qui dirigent mon être (mais derrière se tient le prince de ce monde qui agit pour nous gouverner selon ses plans, de sorte que nous nous croyons libres de nos choix, alors que nous sommes tous esclaves du même tyran). //

Conclusion

Quel grand projet Dieu a commencé à mettre en œuvre en envoyant Son Fils pour restaurer toutes choses !
Ne nous arrêtons pas au début du programme, mais allons de l’avant en acceptant que le Seigneur nous transforme (et cela fait parfois bien mal !) à l’image de Son Fils !

Jean-Louis DENEUFCHÂTEL 

L'auteur se présente sobrement comme professeur de l’Éducation nationale en retraite, ancien d’une église et traducteur pour E 21 et le Metropolitan Tabernacle.

Note CS : Ces pensées sont extraites d’une étude plus vaste sur la constitution tripartite de l’homme défendue par l’auteur.  Ce n’est pas notre objectif ici de débattre à ce sujet. Si quelqu’un désire obtenir l’étude complète, il suffit de la demander. 

Voir aussi : Le misérabilisme est-il vraiment biblique ?

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  Je constate depuis longtemps que le dénominateur commun de bien des doctrines déviantes ou simplement suraccentuées est de scinder les chrétiens en deux classes hermétiques, et de proposer leur « recette » pour passer de l’une à l’autre ! Mes réflexions sur l’homme déchiré de Romains 7 (Romains 7 : un chrétien charnel vraiment ?) m’ont conduit à consulter entre autres le commentaire d’Ed Miller. Et là, avant d’y arriver, je lis son intro des chapitres 6 à 8, qui rejoint tout à fait mes préoccupations : http://www.connaitrechrist.net/Site/EM/Romains/Romains9.htm Continuer à lire … « La sanctification, une 2e expérience ?(Ed MILLER) »