Samedi de Pâques dans nos vies

Le samedi de Pâques, un jour « blanc » (ou… noir !) entre le triomphe de la Croix et celui de la Résurrection ? Et s’il était plein de sens ??

J’ai lu deux textes très stimulants à ce sujet, et j’aimerais vous les communiquer tous deux dans cet article éphémère (qui disparaîtra après Pâques).

Le premier vient de mon appli de lecture de la Bible YouVersion.
Vous connaissez ? Sinon, il suffira de la télécharger ! J’apprécie beaucoup, même si mon épouse et mes enfants, qui sont plus modernes que moi, ont des BiblesEnPapier !!

Les méditations quotidiennes de l’appli me ravissent, car, contrairement à tant d’autres qui me semblent surtout vouloir améliorer le vieil homme plus ou moins sans Jésus, celles-ci me paraissent être équilibrées et christocentriques. Voici donc la méditation du jour, avec aussi une prière… 

Un silence

Le lendemain de sa mort sur la croix, Jésus avait été mis dans une tombe. Ses disciples avaient fui et abandonné, retournant à leurs anciennes occupations.

Le samedi saint est un jour de commémoration de ce silence. Ce jour-là, nous nous remémorons la période entre la crucifixion et la résurrection.
C’est le moment de se souvenir de la douleur et de la tristesse, du deuil et du chagrin. Nous attendons dans cette douleur, sachant que la résurrection est proche, mais qu’elle n’est pas encore là.

Dans Actes 2:26-27, alors que Pierre prêche sur l’histoire de la croix et de la résurrection, il cite un verset du Psaume 16. Ce verset parle de la promesse de Dieu de ne jamais abandonner le Messie. Ce verset a pris un tout nouveau sens pour Pierre après la résurrection de Jésus, parce qu’il y était présent. Il a renié son ami, l’a vu mourir.

Mais même dans la mort de Jésus et dans le silence de la tombe, le plan de Dieu n’avait pas encore abouti. Dieu serait vainqueur de la mort par la résurrection du dimanche de Pâques.

Le samedi saint offre un temps d’arrêt pour nous permettre de nous laisser aller à la douleur et au chagrin, une expérience humaine que Jésus et ses disciples ont aussi expérimentée. Cette pause nous permet de méditer sur nos peines et souffrances et de nous rappeler que Dieu est toujours souverain. Son plan s’accomplira tout le temps, il ne nous abandonnera pas.

Même si nous savons que Jésus reviendra pour rétablir la justice, nous continuons à vivre dans l’attente de ce jour. Nous vivons dans la peine et parfois le silence.

Si tu te trouves en ce moment dans l’attente, dans le deuil, ou bien si tu te demandes où est Dieu, souviens-toi que Dieu n’a pas fini son ouvrage dans ta vie. Aussi douloureux que puisse être le présent, et que Dieu puisse sembler silencieux, c’est dans le silence que Dieu fait son plus bel ouvrage dans nos vies. Prends courage en pensant au dimanche saint, que Dieu est toujours avec toi, et qu’un jour, tout rentrera dans l’ordre.

PRIERE

Mon Dieu,
Je te loue pour ton amour éternel. 
Parfois, la vie est dure et je désespère.
Mais tu es là, tu as un plan pour moi et tu me promets de ne pas m’abandonner.
Rassasie mon âme et accorde-moi du repos.
Je sais que tu es fidèle et que tu as déjà gagné la bataille par ta mort et ta résurrection.
Merci beaucoup. Au nom de Jésus ! Amen !

 

Le même jour, un billet de Richard DOULIERE sur son blog 

Lecture proposée : Matthieu 27.62-66

Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.
Jean 14.18

LES SEULS À S’EN SOUVENIR ?

Du samedi saint, la seule chose que disent les évangélistes est que les femmes qui avaient suivi Jésus jusqu’à sa mise au tombeau se reposèrent le jour du sabbat selon la loi*. Des apôtres, on ne nous dit rien. On sait juste qu’ils avaient fermées à clé le ou les lieux où ils s’étaient réfugiés. Pourtant ce dut être la plus longue et la plus tragique journée que les apôtres aient vécue ; y étaient mêlés :  abattement, crainte, incompréhension, déception, désespoir. Le Maître les avait abandonnés ! Tout ce désespoir toute cette incompréhension se lisent dans la toile extraordinaire que fit d’eux Eugène Burnand sous le titre « Le samedi saint ». On ne sait où ils s’étaient réfugiés, portes soigneusement fermées. Ni rien d’autre. Pourtant, deux jours avant, ne leur avait-il pas dit : « Je ne vous laisserai pas orphelins ».  Et quelque temps avant, qu’Il ressusciterait trois jours après sa mise à mort ? Ils l’avaient oublié !

Etrangement, ses ennemis, eux, principaux sacrificateurs et pharisiens ne l’avaient pas oublié, de sorte que, tant pis pour le sabbat et la loi, ils sont allés voir Pilate pour demander qu’on scelle la pierre du tombeau et qu’on le fasse garder le troisième jour !

Ceux qui avaient toutes raisons d’y croire l’avaient oublié. Ceux qui n’y croyaient pas s’en souvenaient !
Étrange, non ?

Sommes-nous certains d’y croire assez pour ne pas oublier les promesses de notre Seigneur ?

____________
* Luc 23.56

Pour terminer, voici une chanson vraiment bienfaisante si dans notre vie nous vivons une période de samedi de Pâques :

  Il me gardera !

 
Bon courage à tous !
Pâques viendra aussi sûrement dans votre vie que sa fête viendra demain ! Christ est ressuscité, vraiment ressuscité !!
 

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4 réflexions sur « Samedi de Pâques dans nos vies »

  1. J’ai récemment eu une conversation avec un ancien collègue qui m’indiquait que la célébration qu’il préfèrait était celle des obsèques car propice à une introspection silencieuse bienfaisante.

    Merci Claude pour ce partage et pour le chant !

  2. Hello Claude, j’ai bien apprécié ces méditations sur une thématique pas si fréquente, merci !

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