L’actualité de ce jour m’amène à vous livrer ce deuxième billet flash plus vite que prévu. Il s’agit d’une réflexion parue dans les Dernières Nouvelles d’Alsace de ce jour.
Les nombreuses crises qui ébranlent notre planète et notre quotidien donnent nécessairement à penser : Crise sanitaire, crise climatique, crise de la biodiversité, crise de la démocratie, guerre en Ukraine, crise de l’eau douce, crise des institutions, parmi lesquelles les Églises, etc.
À l’écoute de ces crises, je me fais l’effet d’un enfant gâté. Enfant gâté qui mange à satiété, ce qu’il veut, comme il veut, quand il l’entend, y compris des denrées produites bien loin de chez lui. Enfant gâté qui se lave, se douche, fait sa vaisselle, tire la chasse d’eau quand il veut, comme il veut. Enfant gâté qui allume son ordi, sa télé, sa chambre ou son salon, comme il veut, quand il veut. Enfant gâté qui prend le volant pour un rendez-vous qu’il aurait pu rejoindre en tram ou à vélo, qui a rarement pensé au covoiturage, qui prend la route pour changer d’air.
Enfant gâté qui n’a jamais manqué de rien
Enfant gâté qui obtient un rendez-vous chez son médecin dès qu’il en a besoin. Enfant gâté qui n’a jamais manqué de rien. Enfant gâté qui peut lire une actualité non censurée, accéder à des informations vérifiées. Enfant gâté qui vote, expose ses opinions, participe à des réunions, sans craindre d’être espionné, dénoncé, emprisonné. Enfant gâté encore parce que libre de croire, d’appartenir, de participer à telle assemblée, de parler de sa foi, de questionner son Église sans craindre d’être hors la loi ou hors idéologie. Enfant gåté qui n’a jamais connu la guerre, l’oppression, la discrimination, la peur de se s’exprimer… Cela fait beaucoup, n’est-ce pas ?
Devenir plus sobre et responsable
Certes, je pourrai trouver une esquive en disant que j’ai des goûts simples, que je ne me déplace pas en jet, n’ai ni résidence secondaire ni SUV, que je mange peu de viande, que j’ai une poubelle à compost sur le balcon, que mes loisirs sont modestes, que je vote toujours et en conscience,, que je n’abuse en rien, qu’en bénévole, je tente de venir en aide à des personnes et des associations dans le besoin…
Mais à l’écoute de toutes celles et ceux qui n’ont pas assez, ou ne peuvent pas, n’ont pas le droit, à l’écoute de la planète et des convulsions qu’éprouvent tous les vivants qui la peuplent, ne serait-ce pas indécent ?
Alors, pour elles et pour eux, je fais le choix de devenir plus sobre. Plus responsable aussi de ce que je consomme autant que de mes valeurs, ni par obligation, ni par culpabilité, juste par humanité.
Humaniste ? Peut-être, mais surtout profondément humain, et nous nous devons de l’être aussi ! Nous voulons donner le dernier mot à l’Écriture :
Pour relier ce billet à l’article d’hier sur les efforts : Au lieu de nous joindre à la grogne ambiante, puisque nous avons tant reçu, par sa puissance en nous, efforçons-nous de mener une vie plus responsable !
Désolé de ces articles si rapprochés dans le temps : les billets flash, il faut les prendre quand ça se présente ! 
Il n’y aura pas de vrai article avant 2 semaines…
Vous retrouverez ce billet ici : Billets flash de lecteurs ou de lectures
(rubrique « Grandir en Christ »)
Glanures
- Au revoir, Tim Keller !
Un grand frère dans la foi, pourtant un peu plus jeune que moi, a atteint le port tant désiré de la patrie céleste ! Deux de ses amis lui rendent hommage sur Evangile 21 :
Don Carson rend hommage à Tim Keller
Réflexions sur Tim Keller
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jean3seize 
Réflexion pertinente et utile de ce théologien, nous incite à rester en veille pour ce que nous faisons dans nos modes de vie. Il y a notre responsabilité individuelle, sur ce sur quoi nous pouvons agir, et notre responsabilité collective, en tant que citoyen d’une nation qui ne pratique pas toujours l’équité, plus difficile à infléchir, mais qui nous conduit à demander pardon au Père, et prier pour nos autorités.
Merci pour tes billets et autres communications qui nous encouragent à rester veilleurs.
Denys