Pourquoi Dieu nous demande-t-il d’aimer nos ennemis, alors qu’il ne nous semble pas avoir toujours aimé les siens ? Comment Dieu peut-il nous demander d’aimer nos ennemis si lui-même n’aime pas les siens ?
À propos du bonheur éternel de l’homme, de nombreux théologiens calvinistes affirment qu’il existe beaucoup de gens que Dieu n’aime pas, ou du moins auxquels il ne témoigne pas un amour à salut. Pour ces exégètes, l’amour de Dieu peut être très relatif.
Ils sont d’accord pour reconnaître que Dieu aime ardemment ses enfants, mais le fait que Dieu est amour a-t-il un impact sur leur façon de comprendre ses interactions avec les êtres humains en général ?
1 Jean 4.8 contient cette parole sublime : « Dieu est amour. »
Marquons une pause pour permettre à cette déclaration inouïe de nous émouvoir jusqu’au plus profond de nos entrailles. Dieu est amour !
J.I. Packer, un éminent théologien calviniste, le déclare fort bien :
« Connaître l’amour de Dieu, c’est véritablement le ciel sur la terre. Le Nouveau Testament ne parle pas de cette connaissance comme du privilège de quelques chrétiens favorisés, mais comme d’un élément naturellement présent dans une expérience chrétienne normale et que seuls les malades ou les infirmes spirituels ignorent. Lorsque Paul disait : « L’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Ro 5.5), il ne parlait pas, comme Augustin le pensait, de notre amour pour Dieu, mais de notre connaissance de l’amour de Dieu pour nous. » ¹
« Dieu est amour » ! Quelqu’un qui nous aime sincèrement ne ferait-il pas tout ce qui est en son pouvoir pour nous venir en aide ?
Si nous aimons les autres spirituellement, nous désirons leur bien, le meilleur qui puisse leur arriver. Cet amour n’est qu’un pâle reflet de l’amour infiniment plus grand que Dieu porte à ses créatures.
Certes, Dieu peut parfois, et avec raison, être jaloux et en colère, mais ce ne sont pas là ses caractéristiques prédominantes.
Dieu le Père a un esprit doux et humble. Il ne recherche pas avidement sa gloire au détriment des pécheurs démunis.
Jésus, qui a toujours reflété la vraie nature et le caractère de son Père, et qui a déclaré : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14.9) a également affirmé :
« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes » (Mt 11.29).
Ces paroles décrivent la beauté du caractère du Père, celui dont la Parole décrit pleinement le cœur aimant et le désir ardent de sauver toute l’humanité.
« Et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde » (1 Jn 4.14).
Il ne fait pas l’ombre d’un doute que la souveraineté de Dieu, correctement définie, est l’un des thèmes majeurs de l’Écriture, mais, selon sa propre Parole, la caractéristique suprême de sa personnalité et de son penchant, c’est l’amour.
Dans Galates 6.10, Paul écrit :
« Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. »
Et, dans Matthieu 5.44, Jésus déclare :
« Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. »
Dans ces versets, comme dans beaucoup d’autres, Dieu nous exhorte à faire le bien à tout le monde.
Lui-même ferait-il moins en ce qui concerne la question vitale du salut offert à tous les hommes, grâce au sacrifice de son Fils ?
Peut-on vraiment maintenir, comme certains l’affirment, que Dieu n’aime pas ses ennemis , ceux qui pèchent de façon habituelle contre lui ? Prétendre donc qu’il en a destiné beaucoup à l’enfer dès avant leur naissance, les privant ainsi de toute possibilité de découvrir leur péché, de s’en repentir et de se tourner vers Dieu ?
Peut-on demander aux êtres humains de se comporter à l’égard des perdus de façon plus charitable que notre Père céleste semble le faire ?
Sur la croix, Jésus a adressé à son Père cette prière très riche de sens :
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Lc 23.34).
Colère et rétribution ne sont même pas mentionnées au milieu d’une telle méchanceté humaine ! Jésus a demandé le pardon pour ceux qui le mettaient si cruellement à mort sur la croix.
Quelle belle description du triomphe de la grâce sur le jugement !
Jésus, Dieu incarné, a parfaitement démontré ce qu’est aimer ses ennemis, et il nous encourage à mener une vie caractérisée par le pardon et l’amour.
Arrêtons-nous un instant pour méditer ce suprême exemple de compassion. Des lèvres de Jésus, il ne sort aucune parole réclamant le jugement de ses cruels tortionnaires. Nous voyons qu’Étienne, sur le point d’être lapidé fait de même (Actes 7.60).
Il n’empêche que les horreurs inimaginables de la condamnation et de l’enfer restent une réalité toujours présente pour ceux qui consciemment, continuellement et délibérément rejettent l’œuvre expiatoire de Jésus pour eux.
Penchons-nous également sur la parabole du bon Samaritain pour découvrir ce qu’elle nous enseigne :
« Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit » (Luc 10.33).
Jésus conclut l’histoire en disant : « Va, et toi, fais de même » (v. 37).
Les Samaritains étaient les ennemis traditionnels des Juifs qui les méprisaient. Jésus nous demande-t-il de nous conduire plus honorablement que son Père céleste ? Évidemment pas !
Si Dieu nous demande d’aimer nos ennemis et de leur faire du bien, soyons certains que Dieu, qui est amour, fait beaucoup plus que nous pouvons l’imaginer pour venir au secours des gens dans le besoin et chercher à sauver ceux qui sont perdus.
Jacques nous rappelle à quel point Dieu est compatissant pour ceux qui persévèrent et ne l’abandonnent pas :
« Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment.
Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Ja 5.11).
Le Seigneur Jésus s’est lamenté sur les habitants de Jérusalem ; sa tristesse et ses soupirs montrent que le grand obstacle à leur rédemption était leur refus de se laisser rassembler autour de lui :
« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » (Mt 23.37).
Dans ce verset, il est incontestable que le verbe grec doit obligatoirement se traduire par « vous ne l’avez pas voulu » et non par « vous ne l’avez pas pu ». Si Jésus avait pleuré sur des gens qui n’avaient pas reçu la grâce de vouloir se rassembler autour de Lui, n’aurait-il pas versé des larmes de déception parce que son Père dans les cieux refusait d’étendre sa main miséricor-dieuse pour aider ces gens à recevoir le désir de se tourner vers lui ? Pensez-vous vraiment que tel est le sens de ce passage ?
Un jour, Jésus et ses disciples traversaient un village samaritain.
Comme ses habitants avaient refusé de les accueillir, Jacques et Jean demandèrent :
« Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume ? Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda, disant : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés. Car le Fils de l’homme est venu non pour perdre les âmes des hommes mais pour les sauver » (Lc 9.54-56).
La réponse de Jésus met en lumière le fait qu’il est venu pour sauver, pas pour condamner, perdre et détruire.
Dans Marc 10.21-22, Jésus regarde avec amour et chagrin le jeune homme qui s’éloigne de lui, tout triste, parce qu’il avait refusé d’abandonner ses richesses.
Si les cinq points de la théologie calviniste étaient justes, l’amour de Jésus n’aurait-il pas vaincu la résistance du jeune homme, et ne l’aurait-il pas rendu capable de répondre positivement malgré lui ?
Dès les premiers temps du peuple élu, Dieu a demandé aux Israélites de se décider pour lui plutôt que pour les divinités païennes des peuples voisins. L’alliance avec son peuple particulier, conclue au Sinaï, était à double sens :
« Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi.
Vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte »
(Ex 19.5-6).
Plus tard, Josué a encouragé le peuple à choisir la voie de l’obéissance :
« Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez.
Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel » (Jos 24.15).
Jésus parle toujours de Dieu comme son Père et il le présente comme Père à ses disciples. Un bon père terrestre s’efforce de traiter ses enfants de façon équitable et sans faire preuve de favoritisme.
Pour revenir à la parabole du fils prodigue (Lc 15.13), pendant qu’il vivait au loin dans le péché, son père guettait son retour et sa réintégration au sein de la famille. Ce jeune fils avait pris une décision insensée ; plus tard, affamé, sans le sou et dépité, il s’est repenti et il est revenu chez son père plein d’amour qui l’a accueilli à bras ouverts. Ce fils est revenu à son bon sens tout seul, sans aucune pression parentale ni manipulation. Ensuite, quand son frère aîné, plein d’amertume, est resté dehors, en colère, son père est gentiment venu le raisonner, sans lui faire de reproche. Les deux fils ont insulté et humilié le père, ce qui n’a pas empêché le père de tout faire pour se réconcilier avec tous les deux. Existe-t-il une illustration plus simple, plus claire et plus admirable de ce que notre Père céleste, plein d’amour, est prêt à faire pour tous les pécheurs égarés ?
Si nous devons être très prudents devant des doctrines tirées des paraboles de Jésus, celle-ci ne décrit pas le père comme un homme irrité et offensé par le comportement du plus jeune des fils, ni offusqué par le ressentiment de l’aîné. Il n’a pas non plus empêché le cadet de partir. Il aurait pu refuser de lui donner sa part d’héritage, mais il a préféré accéder à sa requête en s’interdisant de le contrôler, sachant que c’était certainement le meilleur remède à son désir d’aventures. 1 Jean 5.19 nous rappelle que « le monde entier est sous la puissance du malin. » Notre Père céleste permet bien des choses qui ne sont pas selon Sa volonté parfaite, nous laissant ainsi la liberté de choisir.
Dans Romains 1.18-19, il est dit :
« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. »
Dieu ne dirige pas sa colère contre tout être humain, mais plutôt contre les impies qui ont supprimé la vérité et persistent volontairement dans leurs mauvaises voies en sachant qu’ils contreviennent aux lois de Dieu ; Paul les oppose à ceux qui cherchent Dieu avec sincérité et qui n’entrent pas dans cette catégorie.
Lorsque nous lisons Romains 3.9-19, nous devons tenir compte des efforts acharnés de Paul pour dénoncer la tendance des Juifs à se croire en règle avec Dieu sur la base de l’obéissance à la loi. Ils ont oublié de compter sur la miséricorde de Dieu et de reconnaître leur culpabilité et leur indignité devant Lui. Le raisonnement de Paul est entièrement dirigé contre la propre justice et ne cherche pas du tout à prouver que personne ne cherche Dieu, parce que d’autres passages de l’Écriture montrent que certains le cherchent vraiment, ce qui est évident par leurs actions
(Matthieu 8.10 et Actes 10.2).
Le Seigneur fait cette déclaration non équivoque dans Jérémie 29.13 :
« Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. »
L’Esprit de Dieu est à l’œuvre dans toutes les nations, cherchant à attirer tous les hommes à lui. L’apogée de ce conflit entre le bien et le mal se situe à la croix où l’amour triomphe du pouvoir des ténèbres. C’est là que Jésus porte tout le poids du péché de l’humanité et que la justice de Dieu est satisfaite à jamais. D’après Hébreux 10.20, l’accès à la sainte présence de Dieu à travers le voile, la chair sacrifiée de Jésus, a été largement ouvert pour quiconque décide d’entrer aux conditions fixées par Dieu.
Rappelons-nous que les promesses et déclarations divines sont de nature conditionnelle. Prenons, par exemple, les promesses formidables faites au Roi Salomon :
« Et toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le d’un cœur dévoué et d’une âme bien disposée, car l’Éternel sonde tous les cœurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi; mais si tu l’abandonnes, il te rejettera pour toujours» (I Ch 28.9).
Pareil pour celles faites au roi Asa :
« Azaria alla au-devant d’Asa et lui dit: Écoutez-moi, Asa, et tout Juda et Benjamin! L’Éternel est avec vous quand vous êtes avec lui; si vous le cherchez, vous le trouverez; mais si vous l’abandonnez, il vous abandonnera » (2 Ch 15.2).
Il est vrai que Dieu éprouve de la haine, dans le sens d’amour moindre, pour les rebelles qui refusent systématiquement de se repentir, comme l’exprime le psalmiste :
« L’Éternel sonde le juste ; il hait le méchant et celui qui se plaît à la violence » (Ps 11.5).
Dieu peut changer la rébellion de l’homme en victoire par la croix de Christ, et il le fera. La Bible nous dit dans Romains 14.10-11 et Philippiens 2.9-10 qu’un jour tout genou fléchira devant le Christ ressuscité, non volontairement à la suite d’un changement dans le cœur, mais sous la contrainte au jugement dernier.
Nous pouvons cependant affirmer en toute assurance que Dieu préfère obtenir cette victoire par la repentance et le salut des pécheurs plutôt qu’en les forçant à fléchir les genoux devant le tribunal de Christ.
Le verset suivant nous exhorte à aimer nos ennemis :
« Mais moi, Je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent » (Mt 5.44).
Je repose la question : devrions-nous, humains, nous conformer à un comportement plus élevé que celui de Dieu ? Absolument pas ! Soyons sûrs que Dieu est plus compatissant que nous pouvons l’imaginer.
Ses compassions s’étendent à toutes ses œuvres
« L’Éternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et plein de bonté. L’Éternel est bon envers tous, et ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres » (Ps 145.8-9). Un verset très réconfortant accentue cette sublime vérité : « La terre, ô Éternel ! est pleine de ta bonté » (Ps 119.64).
Nous pouvons être assurés que Dieu a le désir de sauver tous ceux qui sont perdus. Et, je le répète, cela n’a rien à voir avec l’universalisme, cette idée fausse mais très répandue, qui veut que Dieu sauvera finalement tous ceux qui auront vécu. Le Seigneur de la création donne actuellement à tout le monde l’occasion de Le chercher et de parvenir à la repentance :
« Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Co 5.19).
Notre Dieu riche en bonté laisse la voie ouverte pour tous ceux qui décident d’entrer par la porte étroite débouchant sur la réconciliation avec lui.
Faire dire moins à ces déclarations est une erreur théologique tragique. Colossiens 1.20 confirme l’intention de Dieu :
« Il a voulu par lui tout réconcilier avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. »
Les versets suivants nous ramènent au cœur du message de l’Évangile :
« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut, de même, que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jn 3.14-17).
La seule limitation que nous pouvons poser à « toutes choses » et à «quiconque » dans le passage ci-dessus est celle que l’Écriture reconnaît clairement, à savoir que les anges déchus sont déjà exclus de toute possibilité de repentance et de retour à Dieu. Ces anges déchus possédaient autrefois la pleine connaissance et la vision de Dieu, mais ils ont choisi de se révolter contre lui. Satan et ses démons seront donc jetés dans l’étang de feu et de soufre préparé pour eux et non pour les êtres humains à l’origine. «Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges » (Mt 25.41).
Au départ, Dieu n’a jamais eu le désir ni l’intention de jeter quelque être humain que ce soit dans cet étang affreux. Choisir consciemment, inexorablement et définitivement la voie de la rébellion et de l’incrédulité, c’est pécher contre le Saint-Esprit ; c’est l’unique et vraie cause pour laquelle Dieu châtiera éternellement ceux qui l’auront commis. En effet, celui qui commet ce péché a résolu de se mettre définitivement du côté de Satan et de ses démons.
L’étude des références à « celui qui » et « quiconque » dans la Bible se révélerait très profitable. Dans les textes bibliques suivants, ces termes revêtent un sens inclusif et indiquent envers l’humanité une attitude généreuse et exempte de toute discrimination.
Remarquez le lien de famille avec Jésus dès qu’on s’engage à accomplir la volonté de Dieu :
« En effet, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère et ma sœur et ma mère. » (Mt 12.50).
Il suffit que nous soyons fidèles dans les petites choses pour que le Seigneur nous en confie de plus importantes :
« Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a » (Mt 13.12).
Mais si nous restons préoccupés de nous-mêmes, nous perdrons tout : «Quiconque en effet voudra sauver sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie à cause de Moi la trouvera » (Mt 16.25).
Le moyen le plus sûr de procéder consiste à nous humilier sincèrement devant le Seigneur :
« C’est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux » (Mt 18.4).
Il n’y a absolument aucun doute que si nous l’invoquons, il nous délivrera : « Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Ac 2.21).
À la lumière de toutes ces citations, est-il normal que nous nous approchions de Dieu avec un doute quant à son amour pour nous, avec la crainte que nous pourrions être de ceux qu’Il a délibérément choisis de ne pas aimer ? Nous avons l’ordre d’aimer tout le monde, parce que Dieu lui-même aime chacun et souhaite ce qu’il y a de meilleur pour chaque personne sur terre.
¹ Packer, James. Connaître Dieu, Editions Grace et Vérité, Mulhouse, 1994, p.128
Dudley WARD se définit comme missionnaire, engagé avec son épouse Jill dans l’évangélisation, la distribution de littérature, l’encouragement des serviteurs de Dieu dans leur passion pour le ministère chrétien.
Cette série d’articles est tirée du livre de Dudley, « Programmés par Dieu ou libres de le servir ? » aux Editions Oasis (épuisé, mais j’ai encore quelques exemplaires). Vous pouvez écouter son message ici : https://www.youtube.com/watch?v=dh1GFyR72Ck et https://www.youtube.com/watch?v=u-vKC6FwA7g