Le Synode de Dordrecht (1619), qui a formulé la doctrine résumée par le mot TULIP, a cherché à maintenir que la grâce de Dieu n’est accordée qu’à ceux qu’il a choisis d’avance pour la vie éternelle. Ce Synode a décrété que la grâce salvatrice (ou efficace) est irrésistible…
… parce que c’est Dieu lui-même qui change les cœurs rebelles de sorte que ceux – et seulement ceux – qui ont été ainsi changés voudront non seulement croire en lui mais ne pourront pas faire autrement.
Est-ce vraiment ce que la Parole de Dieu enseigne ?
Grâce commune et grâce spéciale
Les théologiens différencient la grâce commune de la grâce spéciale ou salvatrice. Il est utile de bien préciser chacune de ces expressions.
La grâce commune se réfère principalement à la bienveillance du pouvoir créateur qui infuse tout l’univers, depuis les espaces intersidéraux les plus lointains et les plus vastes jusqu’au cycle de la vie des cellules vivantes les plus minuscules sur la terre. Par Jésus-Christ, son Fils éternel, Dieu est le Créateur ; le Christ soutient toutes choses (voir Hébreux 1.3).
La grâce salvatrice décrit son activité rédemptrice dans le monde et ses efforts déployés pour amener tout le monde à cultiver une relation intime avec lui.
Par la compassion de Dieu, la grâce commune et la grâce salvatrice se chevauchent et s’entrelacent. Dieu déploie constamment ces deux aspects de sa grâce dans notre monde ; ils sont le moyen par lequel il garde ouvert le chemin qui permet à tous les êtres humains de venir à lui, même si beaucoup ne décident pas de répondre positivement à son offre.
Dans Jean 6.44, Jésus déclare :
« Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. »
Rappelons-nous qu’il y a une différence entre « vouloir venir » à Jésus et avoir la force de le faire. Ce verset ne dit pas que personne ne désire venir à Jésus si son Père qui l’a envoyé ne l’attire pas. Nous aurons toujours besoin de la grâce de Dieu pour nous approcher de lui.
Nous affirmons que Dieu étend sa grâce et sa compassion sur quiconque désire librement venir à lui. Ailleurs, Jésus dit :
« Et moi, quand J’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jn 12.32).
Le mot « hommes » ne se trouve pas dans le texte grec qui se contente d’affirmer « J’attirerai tous à moi ». Pour la clarté, la plupart des versions françaises ont ajouté « hommes », parfois entre parenthèses.
Qui sont ces « tous » ? Jésus ne se limite pas aux Juifs ni aux Grecs (Jean 12.20), ni à « quelques-uns », à « certains, » ni même à « beaucoup », mais englobe tous les êtres humains.
Son appel est universel. Jésus-Christ n’est pas mort seulement pour des rois, des présidents et des théologiens, mais aussi pour des gens ordinaires, dont beaucoup savent à peine lire et écrire, sans compter le grand nombre d’analphabètes ; c’est pourquoi il choisit des termes permettant à tous ces gens-là de comprendre qu’ils font partie de ceux que le Père attire.
Le contexte confirme la pleine signification de ces mots, car Dieu désire inclure chaque être humain dans son offre de grâce salvatrice, qui lui permet d’entrer dans une relation vivante avec lui, par la repentance et la foi.
Certains maintiennent que le verbe grec traduit par « attirer » dans Jean 12.32 désigne une traction irrésistible ne s’appliquant qu’aux élus.
En réalité, le verbe original ne limite pas l’attirance aux seuls élus.
Le même mot est employé à propos de l’épée que l’on tire de son fourreau. Même en grec, le terme n’évoque nullement quelque chose d’irrésistible ; d’ailleurs, aucun savant honnête et bien informé ne le prétend.
Que lisons-nous dans Matthieu 13.47-51 ?
« Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce. Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent ; et, après s’être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais. Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Avez-vous compris toutes ces choses ?
– Oui, répondirent-ils. »
Et nous, avons-nous compris ? Ce passage utilise un autre verbe grec traduit par « tirer ». Quand les pêcheurs « tirent » le filet, il est plein de bons et de mauvais poissons qui désignent les justes et les méchants. Honnêtement, cette parole s’accorde-t-elle avec la pensée calviniste selon laquelle Jésus, dans Jean 12.32, attire toutes sortes d’hommes pour le salut ?
Jésus était parfaitement en mesure ici d’exprimer l’idée « toutes sortes », mais il ne l’a pas fait, si bien que nous devons conclure avec raison qu’il avait bien la ferme intention de désigner tous les êtres humains.
Dans l’Écriture, « tout » signifie « tout », sauf si le contexte immédiat exige une modification du sens.
Dans Actes 14.19, il est écrit que les Juifs « traînèrent » Paul hors de la ville ; ici le verbe grec comporte la notion de force irrésistible, parfois avec violence. Dans Jean 21.6, le verbe grec, utilisé à propos des disciples qui «retiraient » le filet rempli de poissons, est le même que celui de Jean 12.32. Le vocable qui décrit l’attirance de tous les hommes ne comporte pas l’idée de violence présente dans l’action exercée contre Jason et quelques frères «traînés » devant les autorités (Actes 17.6). Si Jésus avait voulu indiquer cette note de violence et de force irrésistible dans Jean 12.32, il aurait pu se servir de ce verbe mieux adapté à cette idée.
Ajoutons un mot à propos du sens de la parole de Jésus :
« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à Moi » (Jn 6.37).
Il ne dit pas : « tous ceux que le Père attire à moi », mais « ceux que le Père me donne ». Il importe toujours de bien comprendre ce qu’un verset dit et ce qu’il ne dit pas. Comme rien n’est révélé des motivations qui poussent le Père à donner ces personnes à son Fils, cette parole ne peut en aucun cas servir d’appui à l’idée d’élection selon TULIP. Ici, Jésus rappelle de nouveau qu’il vit dans une soumission parfaite à son Père, accueillant chaleureusement tous ceux qui viennent volontairement à lui, tous ceux que le Père lui donne.
« La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle » (Jn 6.40).
Jésus attire tous les hommes à lui, mais tous ne veulent pas venir.
« Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire; et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jn 6.44)
C’est un autre exemple d’utilisation du verbe « attirer », mais il ne comporte aucune idée d’attraction irrésistible. Il est certes vrai que personne ne peut venir à Jésus si le Père ne lui accorde pas sa grâce merveilleuse.
Dans Romains 5.18, l’apôtre Paul écrit :
« Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. »
La condamnation a atteint tous les hommes et le don de la vie s’étend à tous les hommes, au sens où personne n’est en dehors de sa sphère d’accessibilité.
Quelle serait la qualité de l’exégèse qui conférerait un certain sens à l’adjectif « tous » dans la première partie du verset et un sens différent au même adjectif « tous » dans la seconde partie ? Le verset suivant ne contredit pas cette affirmation :
« Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes » (Ro 5.19).
L’adverbe « beaucoup » s’applique aux pécheurs comme aux justifiés. Appliqué aux pécheurs, nous savons qu’il désigne toute la race humaine, et non quelques individus, car « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Ro 3.23). De même, son usage dans l’expression « beaucoup seront rendus justes » doit indiquer que tous les membres de la race humaine ont la possibilité d’être rendus justes en Christ, grâce à l’imputation de sa justice. Paul ajoute que là où le péché a abondé, la grâce a surabondé (Romains 5.20).
Que signifie cette affirmation sinon que Dieu offre Sa grâce surabondante, nécessaire pour être en règle avec lui, même au plus vil des pécheurs ? Quelle tragédie qu’ils soient si nombreux à préférer Lui résister et refuser cette grâce !
Certains voient dans Jean 17.9 la preuve que Jésus n’est pas mort pour le monde entier :
« C’est pour eux que Je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. »
Mais dans cette prière le Seigneur se soucie avant tout de ses disciples qu’il s’apprête à quitter, et non d’affirmer ou de nier son amour pour le monde.
On pourrait de la même façon se méprendre sur le sens des paroles de Jésus dans Jean 16.26-27 :
« En ce jour, vous demanderez en mon nom, et Je ne vous dis pas que Je prierai le Père pour vous ; car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu. »
Jésus expose ici à ses disciples une dimension nouvelle et exaltante de leur vie de prière, au moment où Il les prépare à son absence physique.
Ils présenteront alors leur louange et leurs requêtes directement au Père en revendiquant le nom de Jésus. Il ne nie pas le fait qu’il présente constamment au Père des prières en leur faveur et qu’il intercède pour eux. « C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hé 7.25).
On ne peut pas commencer à élaborer une doctrine à partir de paroles prononcées dans un contexte particulier d’espace et de temps, plutôt que dans un contexte général.
Aucun de nous n’a fait quoi que ce soit qui mérite la grâce efficace de Dieu ; nous sommes tous profondément et entièrement dépendants de sa miséricorde. La seule réserve que nous pourrions émettre à la définition de la « grâce » comme une « faveur imméritée », se fonde sur Luc 2.40 :
« … l’enfant [Jésus] croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. »
Jésus pouvait difficilement jouir de la faveur imméritée de Son Père ! L’auteur de la lettre aux Hébreux déclare :
«Celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte ; ainsi par la grâce de Dieu, il a souffert la mort pour tous »
(Hé 2.9).
La grâce est évidemment totalement imméritée pour les pécheurs que nous sommes, mais Dieu a décidé de répandre sur nous cette capacité et cette puissance – que nous ne pouvons absolument pas mériter et sans lesquelles nous resterions séparés de lui. Quelqu’un a proposé un bel acronyme pour le mot ‘grâce’ :
« Grandes Richesses Acquises par Christ Éternellement »
S’adressant aux Juifs qui résistaient de façon chronique et opiniâtre à l’Esprit de Dieu, Étienne déclare :
« Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! Vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi» (Ac 7.51).
La résistance à l’œuvre du Saint-Esprit de Dieu est une autre manifestation de la résistance à sa grâce. Non seulement ce texte montre clairement que les êtres humains non sauvés peuvent résister à la grâce, mais nulle part la Bible ne dit que la grâce serait irrésistible pour les « élus ».
Que dit réellement l’Écriture ?
« Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain » (2 Co 6.1).
Si on peut recevoir la grâce de Dieu en vain, c’est qu’elle n’est pas aussi irrésistible que certains le pensent.
Si elle était vraiment irrésistible, les exhortations suivantes perdraient leur sens :
« Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ? Le salut annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui L’ont entendu » (Hé 2.3).
L’auteur ajoute un avertissement solennel à la vigilance :
« Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire : Aujourd’hui ! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commencement. » (Hé 3.12-14).
Si les incroyants pouvaient résister à la grâce de Dieu, ceux qui ont accepté Christ ne le pourraient-ils pas ? Or, en tant que chrétiens, combien de fois nous négligeons d’obéir à Dieu et de faire toute sa volonté !
Comment la grâce pourrait-elle être irrésistible pour ceux qui, aujourd’hui, ne sont pas encore les enfants de Dieu, et cesser de l’être une fois qu’ils sont devenus ses enfants ?
En pratique, nous avons constamment besoin de réclamer de nouvelles effusions de la grâce divine pour faire face aux défis de la vie.
«Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins »
(Hé 4.16).
Quand Dieu nous appelle à un ministère particulier, nous pouvons aussi bien refuser qu’accepter la grâce qui accompagne l’appel.
Lorsque Dieu appela Moïse à l’un des ministères les plus importants et les plus dramatiques de l’histoire hébraïque, Moïse fut d’abord très réticent. Dieu l’avait choisi pour être un maillon dans la chaîne de l’affranchissement de la servitude, mais Moïse avança des excuses à propos de son incapacité à affronter le Pharaon selon les termes de Dieu.
Contrairement à Moïse, Aaron, son frère, n’avait pas connu cet arrière-plan royal. Il avait grandi au milieu de son peuple et avait probablement appris l’égyptien de tous les jours, et encore le parlait-il certainement avec un accent mal dégrossi lorsqu’il dialoguait avec les surveillants égyptiens. Moïse, lui, parlait un égyptien raffiné, appris dès sa petite enfance au palais ; il saisissait toutes les subtilités du langage de la cour. Pourtant, après quarante ans passés dans la solitude du désert à paître les troupeaux, il se sentait timide et incapable (voir Exode 4.10-16).
Aaron n’était certainement pas l’homme de la situation ! Pourtant Moïse ne voulait absolument pas accepter cette mission dont Dieu voulait le charger ! Ne résistait-il pas clairement à la grâce de Dieu ? Ne mettait-il pas en doute la capacité de Dieu à l’équiper pour cette tâche ? Nous constatons que Moïse n’a pas cultivé beaucoup d’empressement à obéir à Dieu pendant les quatre décennies de formation dans le désert. Y a-t-il ici, ou ailleurs dans l’Écriture, la moindre preuve que la grâce est irrésistible dans quelque aspect que ce soit des interactions de Dieu avec les hommes ?
Malheureusement nous pouvons aussi dire ‘non’ à Dieu.
« Dieu est amour » (1 Jn 4.8) ; Il est également souverain au sens vrai et biblique du terme. Il est aussi parfaitement juste, ce qui exclut tout portrait d’un monarque excentrique et absolu, désignant et choisissant ceux qu’il aurait envie de sauver.
Or c’est justement ce qui résume la notion calviniste de la grâce efficace. Ajoutons un mot concernant la colère de Dieu. Ésaïe 28.21 la décrit comme «son œuvre étrange », tout simplement parce que ssa nature se caractérise principalement par la bonté et la compassion, et personne, nulle part, n’a été mystérieusement exclu de sa bonté.
« L’Éternel est bon envers tous, et ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres » (Ps 145.9).
Il est beau de voir comment Paul et Barnabas s’adressent à la foule à Lystre, dans Actes 14.17. Ils décrivent Dieu comme bon et compatissant, éprouvant du plaisir à manifester sa bonté aux générations passées, faisant du bien à tous, pas seulement à quelques-uns :
« quoiqu’il n’ait cessé de rendre témoignage de ce qu’il est par ses bienfaits, en vous donnant du ciel les pluies et les saisons fertiles, en vous comblant de nourriture et de bonheur dans le cœur. »
Plus tôt, le prophète Michée s’était extasié devant la nature de Dieu :
« Quel Dieu est semblable à foi, qui pardonnes l’iniquité, qui oublies les péchés du reste de ton héritage ? Il ne garde pas sa colère à toujours, car il prend plaisir à la miséricorde » (Mi 7.18).
Puis, les Psaumes débordent de louange pour les merveilleux bienfaits du Dieu que nous servons.
Si la grâce était « irrésistible », pourquoi l’apôtre Paul s’évertuait-il à prier pour ses compatriotes perdus ? Si les Juifs incroyants étaient damnés en raison d’un décret divin, à quoi bon intercéder pour eux ?
Personne ne doute que l’apôtre était rempli de l’Esprit Saint !
« Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés » (Ro 10.1).
Nous sommes sincèrement émus par le souci qu’il éprouve :
« Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit : j’éprouve une grande tristesse, et j’ai dans le cœur un chagrin continuel. Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair » (Ro 9.1-3).
Comment pouvait-il prier avec tant de ferveur s’il n’était pas pleinement convaincu que, pour sa part, Dieu désirait ardemment les sauver tous, à condition qu’ils lui répondent favorablement ? Ce même principe s’applique à notre propre vie d’intercesseurs.
Cultivons une vision plus large et plus vaste de l’activité rédemptrice de notre Dieu, si généreuse dans le monde entier. Il est animé du désir de bénir l’humanité, alors que nous méritons bien peu sa bonté. Même les souffrances de toutes sortes s’insèrent dans ce cadre universel de grâce abondante qui permet de faire face à toutes les épreuves, de quelque nature qu’elles soient, avec une confiance inébranlable en lui.
Nous concluons donc très sereinement qu’il n’existe pas de « grâce irrésistible » ni avant ni après le salut, et que nous pouvons compter sur l’abondance et la suffisance de la grâce divine dans toutes les circonstances de la vie.
Dudley WARD se définit comme missionnaire, engagé avec son épouse Jill dans l’évangélisation, la distribution de littérature, l’encouragement des serviteurs de Dieu dans leur passion pour le ministère chrétien.
Cette série d’articles est tirée du livre de Dudley, « Programmés par Dieu ou libres de le servir ? » aux Editions Oasis (épuisé, mais j’ai encore quelques exemplaires). Vous pouvez écouter son message ici : https://www.youtube.com/watch?v=dh1GFyR72Ck et https://www.youtube.com/watch?v=u-vKC6FwA7g