Question d’un journaliste TV à Anne Graham Lotz, fille de Billy Graham :
« Jésus est-il exclusivement le seul chemin vers le ciel ? Vous savez à quel point cela choque les gens aujourd’hui. » Elle répliqua : «Jésus n’exclut personne ; il est mort pour que chacun puisse venir à lui et être sauvé. »
Le mot Évangile signifie « Bonne Nouvelle ». Il n’est pas seulement une «nouvelle », il est une « bonne nouvelle ». On peut obtenir les bulletins d’informations quotidiens sur l’Internet, avec leur lot de bonnes et de mauvaises nouvelles, choisir ensuite certaines personnes et situations pour les présenter à Dieu dans la prière, et n’accorder que peu d’attention à la multitude de ceux qui nous paraissent insignifiants. La majorité des gens semble vouloir se délecter des crimes, des catastrophes et des injustices qui se commettent dans ce monde. Ce penchant prononcé vers ce qui est négatif nous conditionne tous dans une certaine mesure. À l’inverse, l’Évangile est vraiment une très bonne nouvelle pour tout le monde.
Dans Luc 2.10, l’ange proclama :
« Je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie » (italiques ajoutés).
L’Évangile serait pourtant une bien mauvaise nouvelle pour la plupart des gens si Dieu avait décidé par choix divin, avant leur naissance, d’en envoyer par milliers en enfer, les privant ainsi de toute possibilité de rédemption.
La Bible présente Jésus comme « le Sauveur du monde » et non comme « le Sauveur des élus ». Nous devons prêter une grande attention à toutes les occurrences du mot « monde » et aux adjectifs « tout » et « tous » dans l’Écriture, et veiller à laisser le contexte nous guider dans la recherche de leur signification et de leur portée.
Notons déjà comment ces termes sont utilisés dans les passages suivants : «… parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, surtout des croyants » (1 Tim 4.10, italiques ajoutés). Remarquons le choix des mots dans le texte suivant :
« Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier »
(1 Jn 2.2, italiques ajoutés).
N’est-il pas temps que nous dissipions les nuages sombres de l’incompréhension et des malentendus, et que nous proclamions tout à nouveau la vérité que l’Évangile est une merveilleuse nouvelle pour le monde entier, et non pour un groupe présélectionné ?
Notre Père céleste aspire à révéler son plan rédempteur à tous, même aux moins instruits.
Les versets cités plus haut ne représentent que deux exemples, parmi un grand nombre d’autres, qui contredisent les attitudes de la plupart des calvinistes, et beaucoup de calvinistes auraient certainement préféré que les apôtres s’expriment autrement. Heureusement, leur intégrité, leur profond amour et leur respect pour l’Écriture en tant que Parole de Dieu inspirée les a empêchés de céder à tout désir de mal les citer. Dans 1 Jean 2.2, l’apôtre aurait pu dire :
« … mais aussi pour des gens de tous les pays, ou de toutes les races, ou encore de toutes sortes de gens. » Mais il ne l’a pas fait ! Il a dit « pour ceux du monde entier. »
Nous n’avons certainement pas besoin d’une formation théologique particulière pour comprendre les affirmations claires de la Parole de Dieu expliquant pourquoi le Père a envoyé Jésus dans le monde :
« Dieu, en effet, n’a pas envoyé Son Fils dans le monde pour qu’Il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jn 3.17).
Il n’est pas difficile non plus de saisir l’importance du verset suivant :
« Ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ;
car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde » (Jn 4.42, italiques ajoutés).
Ce sont des versets explicites et d’une clarté indubitable.
Le sens évident des mots
Comment « le monde » pourrait-il désigner autre chose que l’ensemble des êtres humains ? Jean aurait pu utiliser plusieurs mots grecs pour désigner Jésus comme le Sauveur des seuls élus ou pré- destinés.
Quel réconfort de lire que la race humaine tout entière est l’objet de l’œuvre expiatoire de Christ !
Pour quelle autre raison, les apôtres appellent-ils tous Jésus le Sauveur du monde, un terme fréquemment utilisé dans le Nouveau Testament ?
« Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde » (1 Jn 4.14).
Jésus, Sauveur du monde, offre la vie à tous ceux qui choisissent de le recevoir :
« Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde » (Jn 6.33).
Si Dieu ne donne cette vie qu’au seul monde « des élus » ou « des choisis », Jean ne l’aurait-il pas dit clairement ?
Dans l’expression de Jean 3.16 « …afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle », qui est ce « quiconque » et que représente « le monde » au verset suivant ?
« Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui » (Jn 3.17).
Nous pouvons nous demander pourquoi, lorsque Paul s’adresse aux Juifs dans Romains 11.15, il utilise la terminologie suivante :
« Car si leur mise à l’écart a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d’entre les morts ? » (Italiques rajoutés). Pensez-vous que Paul désigne seulement les élus ou tous les juifs ?
Lisons ce que Calvin déclare au sujet de Jean 3.16 dans son commentaire sur l’évangile de Jean.
« Dieu, aimant le genre humain, ne veut point qu’il périsse…
Il a mis ce mot de généralité quiconque, tant afin de convier tous les hommes à participer à la vie qu’afin d’ôter toute excuse aux incrédules… Il se montre propice au monde entier, quand sans exception il exhorte tous les hommes à venir à la foi du Christ, laquelle n’est autre chose qu’une entrée à la vie. »¹
Exactement ! Bien dit, Calvin ! Qu’est-ce qui pourrait être plus clair ? Pourtant, au paragraphe suivant, il se contredit, en disant que seuls les élus possèdent la foi qui les rend capables de faire confiance à Christ.
Voici ce qu’il écrit :
« Au reste, qu’il nous souvienne que la vie en Christ est promise en commun à tous ceux qui croiront, de telle sorte que toutefois la foi n’est point commune à tous. Le Christ est bien offert et comme mis en vue à tous, toutefois il n’y a que les élus à qui Dieu ouvre les yeux, afin qu’ils le cherchent par la foi. » ²
Dans son commentaire sur 1 Timothée 2.4, il déclare que Dieu a le salut de tous à cœur, et son commentaire sur 2 Pierre 3.9 affirme que Dieu invite tous à la repentance et à l’acceptation de sa vérité. Puis, dans les deux cas précités, Calvin restreint le « tous » en disant que cet adjectif signifie «toutes sortes ». Mais Paul et Pierre auraient très bien pu dire « toutes sortes» si c’était ce qu’ils pensaient. Il existe des termes grecs qui ont le sens de «toutes sortes », comme le montre le verset suivant :
« Heureux serez-vous lorsqu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi » (Mt 5.11). (Voir aussi Actes 10.2, Éphésiens 6.18 et Matthieu 13.47).
Il vaut la peine de reproduire le commentaire de Calvin sur 1 Timothée 2.4 :
« Vient ensuite la confirmation de ce second membre de phrase, à savoir : parce que Dieu veut que toutes gens soient sauvés. Or, qu’y a-t-il de plus raisonnable, que de conformer nos prières à ce décret de Dieu ? Finalement, il démontre que Dieu demande le salut de tous, qu’il appelle chacun à la connaissance de Sa vérité. C’est un argument qui est pris de ce qui vient après, qu’on dit a posteriori. Car si l’Évangile est la puissance de Dieu pour donner le salut à tous les croyants (Ro 1.16) il est certain que sont conviés à l’espérance de la vie éternelle tous ceux auxquels l’Évangile est offert. Bref, comme la vocation est un témoignage de l’élection secrète, ainsi ceux que Dieu fait participants de son Évangile, il les reçoit à la jouissance du salut. Car l’Évangile nous révèle la justice de Dieu, laquelle est une entrée certaine dans la vie. Par ceci, il apparaît combien sottement s’abusent ceux qui opposent ce passage à la prédestination. Si Dieu, disent-ils, veut que tous soient indifféremment sauvés, cela demeurera faux, que quelques-uns soient par son conseil éternel prédestinés au salut, et les autres à la damnation. Ce qu’ils disent serait bien quelque chose, si St Paul parlait ici de chacun en particulier, encore qu’en ce cas nous n’aurions point manque de solution. Car bien que la volonté de Dieu ne doive être estimée par ses jugements cachés quand il nous la manifeste par des signes extérieurs, il ne s’ensuit pas pour autant qu’il n’ait déterminé en soi-même ce qu’il veut être fait de chaque personne particulièrement. Mais je renonce à parler de ceci, parce que cela ne sert de rien au passage sur lequel nous sommes. Car l’apôtre entend simplement qu’il n’y a ni peuple, ni État au monde, quel qu’il soit, qui soit exclu du salut, d’autant que Dieu veut que l’Évangile soit proposé à tous indifféremment, et sans exception.
Or la prédication de l’Évangile est vivifiante. Il conclut donc bien à propos que Dieu fait cet honneur à tous de les appeler à la participation du salut. Mais il parle de tous États, et non de chaque personne.
Car il ne prétend à autre chose que de comprendre en ce nombre les princes et les peuples étrangers. Or que Dieu veuille que la doctrine de l’Évangile leur soit aussi bien commune qu’aux autres, on le peut aisément connaître par les témoignages déjà allégués, et d’autres semblables. » 3
Si nous sommes attachés de tout notre cœur au Seigneur Jésus, et si nous cherchons journellement à l’adorer et à accomplir sa volonté dans notre vie, Dieu promet de nous communiquer les vraies doctrines de sa grâce.
Les questions spirituelles sont principalement du ressort du cœur et de l’esprit, pas de la raison.
C’est pourquoi nous devons nous ouvrir complètement et sans réserve pour recevoir par la foi les déclarations directes de l’Écriture.
Paul illustre de nouveau cette vérité quand il déclare :
« Mais grâce à Dieu, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été transmise » (Rom 6.17).
Que notre attention sur cette question importante ne soit pas seulement intellectuelle ou cérébrale. Permettons-nous aux affirmations claires de l’Écriture de parler directement à notre cœur – notre être le plus profond – qui est le siège de notre volonté.
Pour comprendre certains aspects de la souveraineté de Dieu ou son plan de salut, certaines personnes font essentiellement travailler leur intellect, alors que l’amour est avant tout une affaire de cœur.
Pour apprécier pleinement l’immense amour de Dieu notre Père, nous devons cultiver et développer notre relation du cœur avec lui. Dans Exode 28.15-30, il est dit au sujet du pectoral d’Aaron :
« Tu feras le pectoral du jugement… » (v. 15). « Lorsque Aaron entrera dans le lieu saint, il portera sur son cœur les noms des fils d’Israël, gravés sur le pectoral du jugement… » (v. 29). « Tu joindras au pectoral du jugement l’ourim et le toummim, et ils seront sur le cœur d’Aaron, lorsqu’il se présentera devant l’Éternel. Ainsi, Aaron portera en permanence sur son cœur le jugement des Israélites devant l’Éternel » (v. 30).
Si les décisions n’étaient que le fruit de la raison, le Seigneur n’aurait-il pas demandé que l’ourim et le toummim soient placés sur la tiare plutôt que sur le pectoral ? Dans Éphésiens 6.14, Paul évoque la cuirasse de la justice pour indiquer de nouveau que notre volonté, nos attitudes et notre obéissance ont leur source dans le cœur et non dans la tête.
Les versets suivants, pris parmi les dizaines que contient la Parole de Dieu, montrent on ne peut plus clairement que le centre de notre être, le siège de notre volonté et de notre disposition se situent dans notre cœur, notre être le plus profond, distinct de notre tête. Elihu, ami de Job, dit :
« C’est pour cela que mon cœur est tout tremblant, qu’il bondit hors de sa place » (Job 37.1).
« Mais tu veux que la vérité soit au fond du cœur : fais donc pénétrer la sagesse au-dedans de moi » (Ps 51.6).
« Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l’homme ne peut le souiller? Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre. . . Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées. » (Marc 7.18-21)
Voici le commandement :
« Aujourd’hui, l’Éternel, ton Dieu, te commande de mettre en pratique ces lois et ces ordonnances; tu les observeras et tu les mettras en pratique de tout ton cœur et de toute ton âme » (Deu 26.16).
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même »
(Luc 10.27).
Nos pensées sont le reflet fidèle de ce qui se passe dans notre cœur ; c’est pourquoi :
« Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres » (Jé 17.10)
Donc, ne cherchons plus à minimiser l’impact des termes bibliques qui dénotent le siège de notre être. Voici quelques références supplémentaires qui démontrent comment la Parole de Dieu décrit notre for intérieur, siège de notre disposition, parmi les centaines qui se trouvent dans la Bible :
Les reins : Apocalypse 2.23 ; Les entrailles : Psaume 22 :14, Genèse 43.30 ; Le cœur : Hébreux 4.12 ; Le sein : Jean 7.38 ; Le ventre et la poitrine :
Luc 18.13.
Revenons maintenant à l’acronyme TULIP, qui résume les cinq points du système théologique de Calvin, selon lequel, le Saint-Esprit doit d’abord régénérer une personne avant que celle-ci puisse croire et placer sa confiance en Christ. Examinons l’analyse que fait Pierre de ce qui s’est passé dans la maison de Corneille (Actes 10.34-48). Il s’agit en effet de points qui semblent difficiles à concilier avec les cinq points du calvinisme mentionnés dans notre introduction. Pierre affirme :
- Dieu ne fait preuve d’aucune partialité (Actes 10.34).
- Corneille mène une vie exemplaire de piété authentique avant même de recevoir le don du Saint-Esprit (Actes 10.30-31).
- Jésus-Christ est présenté comme le Seigneur de tous, et non celui d’un groupe choisi d’avance (Actes 10.35, 43 ; 11.18).
- Corneille, sa maison et ses amis reçoivent le Saint-Esprit avant d’être baptisés dans l’eau. Remarquons également que d’abord ils placent leur confiance dans le Seigneur et puis par la suite Dieu leur donne Son Saint-Esprit (Actes 10.44-48).
- Dieu accorde la repentance aussi aux païens et non seulement aux Juifs (Actes 11.18).
Calvin maintenait que Dieu a décidé dans son ‘conseil secret’ de priver beaucoup de gens de la grâce indispensable pour se tourner vers lui dans la repentance et la foi. Cette supposée décision divine est évidemment une très mauvaise nouvelle pour une multitude d’êtres humains. Elle signifie que si Dieu ne décide pas d’intervenir souverainement, un criminel serait très souvent enclin à commettre d’autres atrocités, à estropier, à tuer et à faire encore davantage de victimes, avec tout le cortège de misère et de désespoir qui accompagne ces méfaits. Franchement, qui au monde voudrait d’un tel Dieu ? Nous nous demandons quel est le but de vouloir nier la liberté de choix de l’homme, présente tout au long de l’Écriture ? Est-ce parce que sa négation s’accompagnerait de moins d’exigences sur nous ?
D’ailleurs, en ce qui concerne ‘le conseil secret’ par rapport au salut des gens, Dieu révèle ses desseins par les prophètes :
« Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien sans avoir révélé Son secret à ses serviteurs les prophètes » (Am 3.7).
Donc, en matière de salut individuel, je peux vous rassurer que son ‘conseil secret’ n’existe pas. « L’Éternel confie ses desseins à ceux qui le révèrent, il les instruit de son alliance » (Ps 25.14 Semeur).
Que faire de l’affirmation claire suivante qui révèle la volonté de Dieu:
« Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps. »
(1 Tim 2.3-6, italiques ajoutés)
Plus loin dans cette lettre, Paul rappelle à Timothée ce grand principe : « Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, surtout des croyants » (1 Ti 4.10).
Notre cœur a besoin d’être constamment rempli de l’amour de Dieu, affermissant notre volonté, inondant nos émotions, captivant notre âme, nous rendant capables de l’adorer toute la journée en esprit et en vérité.
Limitées à notre compréhension humaine, même des opinions religieuses correctes et une théologie orthodoxe ne peuvent produire du fruit spirituel authentique. Nous pouvons défendre nos opinions avec zèle et cultiver des idées justes sur les grandes doctrines et cependant rester étrangers à la vraie religion du cœur. Par-dessus tout, attachons-nous avec ténacité à la vérité glorieuse que l’Évangile exprime l’amour inconditionnel de Dieu envers tous les hommes, et que le cœur de Dieu ne contient pas la moindre idée d’exclure qui que ce soit. Certes, en fin de compte, beaucoup seront exclus du ciel, mais ce sera parce qu’ils ont décidés de s’en exclure eux-mêmes, et non parce que Dieu aurait la secrète intention de les condamner.
« Ils disaient pourtant à Dieu : Retire-toi de nous; Nous ne voulons pas connaître tes voies » (Job 21.14).
« Parce qu’ils ont haï la science, et qu’ils n’ont pas choisi la crainte de l’Éternel, parce qu’ils n’ont point aimé mes conseils, et qu’ils ont dédaigné toutes mes réprimandes, ils se nourriront du fruit de leur voie, et ils se rassasieront de leurs propres conseils » (Prov 1.29-31).
¹ Jean Calvin, Commentaires bibliques, Évangile selon Jean, Editions Kerygma, 1978, pp. 84, 85.
² Idem, p. 85.
3 Jean Calvin, Commentaires bibliques, Épîtres aux Thessaloniciens, à Timothée, Tite et Philémon, Editions Kerygma, 1991, p. 118.)
Dudley WARD se définit comme missionnaire, engagé avec son épouse Jill dans l’évangélisation, la distribution de littérature, l’encouragement des serviteurs de Dieu dans leur passion pour le ministère chrétien.
Cette série d’articles est tirée du livre de Dudley, « Programmés par Dieu ou libres de le servir ? » aux Editions Oasis (épuisé, mais j’ai encore quelques exemplaires). Vous pouvez écouter son message ici : https://www.youtube.com/watch?v=dh1GFyR72Ck et https://www.youtube.com/watch?v=u-vKC6FwA7g