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2 réflexions sur « Mentions légales »

  1. Lorsque nous parlons de la doctrine du salut nous sommes en face de deux vérités bibliques qui, à vue humaine, semblent s’exclure mutuellement : la souveraineté de Dieu et la liberté de l’homme.
    En effet, si Dieu est souverain et décide de tout, cela semble exclure toute décision libre des hommes. Et si l’homme est libre (selon la compréhension généralement admise de la liberté), celui-ci doit l’être pleinement et sans aucune contrainte. Si cette compréhension est juste, alors cela laisse entendre que Dieu n’est pas aussi souverain que cela quant au salut.
    Pour résoudre cette tension certains ont trouvé la solution miracle qui viendrait réconcilier ces deux vérités opposées : le concept de « grâce prévenante »
    En effet, par la grâce prévenante Dieu préparerait le cœur du pécheur afin que celui-ci puisse se déterminer par son « libre-arbitre » pour accepter ou refuser le salut que Dieu désire lui offrir. Cela déchargerait Dieu de l’accusation d’être arbitraire et injuste préférant les uns aux autres.
    Malheureusement, beaucoup de chrétiens se contentent de cette explication sans la passer au crible des écritures.
    Quel est le problème avec cette grâce dite « prévenante » ?
    Tout d’abord, cette grâce « prévenante » ne trouve aucun appui sérieux dans les Écritures, et il est opposé à celui de la grâce dite « souveraine » qui lui, par contre, se retrouve tout au long des écritures. (Actes 16.14 ; 1 Cor 3 : 6.7 ; Jean 3.3 ; Jean 6.44 ; Phi 2.13 ; Rom 9.16. 2 Cor 3.5 ; Éph 2.8 ; 1 Thess 1.5 ; Tite 2.11…)
    La définition proposée sur la grâce prévenante pose déjà un premier problème : la Bible n’enseigne jamais que « L’Esprit de Dieu est donné à tous les hommes, en vertu de l’œuvre de la rédemption ».
    Selon la Bible, tous les hommes sont naturellement dépourvus de l’Esprit car c’est par l’Esprit de Dieu que nous sommes capables de comprendre et recevoir la parole de Dieu (1 Cor 2.16).
    – Jean chap 3 enseigne qu’il est impossible de recevoir l’Esprit de Dieu sans passer par une nouvelle naissance.
    – Romains chap 8 V 5 à 16 enseigne que seuls ceux qui ont reçu l’Esprit de Dieu sont enfants de Dieu. La Bible est très claire, l’homme naturel n’a pas l’Esprit de Dieu en lui.
    La grâce commune n’a rien à voir avec une éventuelle grâce prévenante qui préparerait le cœur du pécheur. Au contraire, la grâce commune « condamne » le pécheur en mettant devant lui toute la bonté de Dieu qu’il rejette à cause de son inimitié naturelle et de son cœur perverti par le péché. Le chapitre 1 des Romains des versets 20 à 32 est sans équivoque.
    En fait, la Bible ne cherche pas à résoudre ce qui nous apparait comme un paradoxe : d’un côté un Dieu souverain qui règne sur sa création, qui ne doit rien à personne qui est libre de faire grâce à qui il veut et d’endurcir qui il veut.
    Et de l’autre l’homme qui, bien que mort dans ses fautes et dans ses péchés, demeure une personne morale qui devra répondre de ses choix.
    Si la bible ne cherche pas à résoudre ce paradoxe, elle nous donne néanmoins quelques éléments de réponse :
    – Bien que mort et incapable de revenir à Dieu à cause de son péché qui, selon le témoignage clair des écritures, l’a réduit en esclavage, spirituellement tué et séparé de notre créateur, l’homme possède un sens moral et une conscience qui lui fait discerner ce qui est bien et ce qui est mal. « Quand des non-Juifs qui n’ont pas la loi font naturellement ce que prescrit la loi, ils se tiennent lieu de loi à eux-mêmes, bien qu’ils n’aient pas la loi. Ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, car leur conscience en rend témoignage et leurs pensées les accusent ou les défendent tour à tour » (Rom 2 : 14.15)
    – La Bible enseigne clairement que la liberté de l’homme est conditionnée à ce qui fait autorité sur sa vie. « Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes les esclaves du maître à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » (Rom 6.16)
    – Lorsque les hommes font le mal ils le font toujours librement, conformément à leur nature pécheresse. Tout comme un Lion ne mangera jamais autre chose que de la viande, le pécheur ne peut faire autrement que de faire le mal. C’est pourquoi la bible dit que toute notre justice est comme un « vêtement souillé » même nos plus belles et plus nobles dispositions de cœur sont toujours entachées par notre orgueil.
    – Pour qu’un homme fasse ce que Dieu considère comme juste, il faut que la grâce lui soit accordée, une grâce souveraine qui l’amène repentant à la croix : Convaincu au plus profond de lui qu’il est perdu car Dieu lui a révélé la noirceur de son âme, ses yeux s’ouvrent. Il donne son plein consentement car il est passé de la vie à la mort, des ténèbres à la lumière et reçoit la foi et la repentance gracieusement. Il est justifié.
    – Cela change son cœur, transforme sa façon de penser et Dieu le St Esprit commence en lui un long et douloureux programme de transformation qui s’appelle : la sanctification.
    Lorsque la bible parle de la grâce salvatrice, elle en parle comme d’une grâce souveraine qui vainc notre incapacité naturelle. Elle en parle comme d’une résurrection, comme d’une nouvelle naissance.
    Dieu n’a pas besoin d’endurcir le cœur du pécheur, naturellement il l’est. Quand un pécheur rejette Dieu, il le fait tout à fait librement, selon sa nature. Dieu l’abandonne à son péché, c’est ainsi que se manifeste la justice de Dieu.
    « Mais toi, homme, qui es-tu pour entrer en contestation avec Dieu ? L’objet dira-t-il à celui qui l’a façonné :
    « Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? » Le potier n’est-il pas le maître de l’argile pour faire avec la même pâte un ustensile d’un usage noble et un ustensile d’un usage méprisable ? Que dire si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère tout prêts pour la perdition ? Et que dire s’il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de compassion qu’il a d’avance préparés pour la gloire ? Ainsi il nous a appelés non seulement d’entre les Juifs, mais encore d’entre les non-Juifs. C’est aussi ce qu’il dit dans le livre d’Osée : J’appellerai ‹ mon peuple › celui qui n’était pas mon peuple, et ‹ bien-aimée › celle qui n’était pas la bien-aimée. Et là où on leur disait : ‹ Vous n’êtes pas mon peuple ›, ils seront appelés fils du Dieu vivant. (Rom 9 : 20-26)

  2. Bonjour, Alex,
    Quelle surprise, ce long commentaire ! Un vrai article, en fait, et, je vais t’étonner, avec lequel je suis à 100% en phase ! Je suppose que tu commences à explorer mon blog, mais en progressant, tu verras que tu trouveras exposées pratiquement toutes les précieuses vérités que tu mentionnes !
    Il faut que je t’explique pourquoi tu peux avoir l’impression que je défends d’autres thèses. (la grâce prévenante ?)
    J’ai commencé mon blog pour rassembler des articles qui offrent une alternative biblique aux thèses déterministes dominantes, tout en demeurant fraternel envers les frères calvinistes, et perdant ainsi un appui de taille mais plutôt agressif ! Je ne me suis pas pour autant inféodé au camp adverse, arminien. Cependant, je me sens proche d’eux sur 4 des 5 points tulip. Ce sont eux qui enseignent la grâce prévenante, et je dois dire qu’au fil du blog, ma pensée évolue au sujet de cette fameuse grâce prévenante aussi peu présente dans les Écritures que le compatibilisme calviniste. Actuellement, j’ai tendance à dire que le concept de grâce prévenante ne me gêne pas si on lui donne le sens du travail du Saint-Esprit dans chaque cœur pour l’attirer à Christ, sans quoi personne ne peut venir à lui ! (Jean 6.44). De par mon blog, j’essaie de dialoguer avec les « penseurs » des deux camps : refus poli général du côté calviniste, ouverture du côté arminien, et je leur exprime régulièrement mes désaccords; mais c’est vrai que tu pourras trouver des idées encore trop arminiennes sur mon blog (certains articles proviennent de ces amis arminiens, mais il y en a d’autres signés par des amis calvinistes !
    Je suis avant tout attristé du sectarisme doctrinal dépourvu de toute grâce autant dans un camp que dans l’autre. (Un site baptiste calviniste traite les arminiens de faux prophètes sous l’emprise des puissances démoniaques ! Dommage, car j’étais d’accord avec le reste du discours !!
    Pour aujourd’hui, je vais en rester là, mais j’aurais vraiment envie de te connaître, cher frère ! Peut-être pas ici, en « Mentions Légales », 🙂 , mais par mail ! Voici mon adresse : clso.schneider@gmail.com À bientôt de te lire ? Fraternellement, Claude

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