Un livre dangereux… pour notre vieil homme

Voici deux pépites de l’ouvrage magistral de Kenneth BOA, Façonnés à son image, (éditions Farel)

L’école du renoncement

Notre problème est que le monde représente beaucoup pour nous; il est visible, tangible, insistant, attirant et bruyant. Tant que nous aimons le monde, nous ne pouvons pas aimer Dieu de tout notre coeur. Il ne faut pas d’efforts pour marcher par la vue, mais la marche par Ia foi (l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas, Hébreux 11.1) réclame le choix douloureux du renoncement. Sans le renoncement, les dons de Dieu prennent la place de Dieu lui-même, et notre relation avec lui sera davantage marquée par notre désir d’obtenir des choses de sa part que de le posséder lui. Cette attitude reflète davantage l’esprit du mercenaire que la véritable amitié; si nous traitions nos amis de cette façon, ils ne tarderaient pas à nous laisser tomber. Dans sa grâce étonnante, Dieu ne nous délaisse pas. Au contraire, Il nous attire patiemment à lui; même si cela exige des décennies, il fait comprendre à ceux qui le recherchent pour ses bienfaits que sans lui, ces biens sont vides et ne satisfont pas. Petit à petit, Il desserre les doigts de la main qui retient de toutes ses forces des objets accessoires pour prendre leur place.

Ce n’est pas un processus facile, il fait appel à une série d’épreuves et de mises à mort successives de nos aspirations et de nos ambitions. /

 Demeurer en Christ en puisant notre vie dans la sienne 

La grâce de Dieu en Jésus-Christ nous initie à la joie de la communion au sein d’une famille qui a un libre accès au Père et au Fils par l’Esprit qui demeure en nous (1 Jean 1.1-4). Dieu désire que nous nous appropriions notre position, nos biens et nos privilèges dans le Christ, et que nous en jouissions. Hélas, trop souvent nous essayons de puiser sur notre compte au lieu de dépendre de ses ressources. Nous implorons son secours et sa force pour pouvoir mieux vivre et le servir plus efficacement. Cela pourrait sembler une bonne chose à première vue, mais un examen plus attentif révèle une stratégie erronée de vouloir mener notre vie spirituelle avec nos propres forces, auxquelles s’ajoute une petite dose d’assistance divine. Il n’a jamais été dans l’intention de Dieu de nous donner un coup de main pour vivre  notre vie chrétienne. Les gens ne peuvent absolument pas vivre au niveau de la perfection du Christ. Le Christ vit sa vie en nous lorsque nous marchons par l’Esprit. Jésus n’est pas notre aide. Il est notre vie!
Au lieu de nous rendre plus forts, Dieu nous amène au point de plus grande faiblesse pour que Christ puisse être fort en nous (ma puissance s’accomplit dans la faiblesse 2 Corinthiens 12.9).
Bienfaisant, face à des spiritualités qui nous invitent à se proclamer forts, voire puissants ! Que le divin potier continue à façonner ainsi ses enfants afin qu’ils lui ressemblent, lui qui s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort !
(jusqu’ici les 2 extraits du livre de plus de 500 pages de Kenneth BOA, pages 178 et 180 )
Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, l’article  5 femmes qui stimulent ma foi  présente des femmes contemporaines dans l’atelier du potier qui marquent profondément ma vie.
Claude

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