2 Timothée 2.11 à 13 : Si nous le renions…

L’article très éclairant ci-dessous provient de :

https://www.bibleenligne.com/commentaire-intermediaire/commentaire/2tm/2825-chapitre-2.html

V. 11-13

Cette parole est certaine; car si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si nous souffrons, nous régnerons aussi avec lui; si nous le renions, lui aussi nous reniera; si nous sommes incrédules, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même.

«Cette parole est certaine». Combien de fois ne la rencontrons-nous pas dans la première épître à Timothée et dans celle à Tite? « Cette parole est certaine et véritable » affirme les vérités évangéliques; la phrase que nous avons ici, affirme la vérité chrétienne. Elle est l’affirmation d’un avenir parfaitement assuré pour le chrétien, par le fait de son association avec Christ dans sa mort et dans la participation à ses souffrances ici-bas. D’un côté, les choses annoncées dans l’Évangile nous sont aussi entièrement assurées qu’à Christ lui-même. Il est mort et ressuscité (v. 8); si nous sommes morts avec lui, ayant accepté par la foi le jugement exécuté sur nous en un Christ mort, nous partageons aussi sa vie puisque ce même Christ est ressuscité. C’est ce qui fait dire à l’apôtre: «Je suis crucifié avec Christ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi». (Gal. 2:20). Mais le passage que nous considérons va plus loin que cela; il considère notre vie avec lui, notre gloire avec lui, notre règne avec lui, comme une chose future, mais aussi certaine, aussi immuable pour nous, qu’elle l’est pour lui.

«Si nous souffrons» (ou endurons), et l’on voit au v. 10 pour qui l’apôtre souffrait: Il endurait pour Christ, pour l’Évangile, pour les élus — il y aura une réponse pour tous ceux qui suivront le même chemin de dévouement; ils régneront avec Lui.

Au vers. 13 l’apôtre présente la contrepartie de cette glorieuse perspective: «Si nous le renions», dit-il, «lui aussi nous reniera». S’Il ne faisait pas cela il renierait son caractère de justice et l’immutabilité de sa propre nature. Il est de toute importance de maintenir ce principe dans toute sa rigueur. Il est énoncé dans cette épître où, comme nous le verrons, la maison de Dieu a pris l’aspect d’une grande maison, composée d’éléments vivants et d’éléments qui n’ont que l’apparence de vivre. Ces éléments forment un tout, extérieurement reconnu de Dieu, ce qui oblige l’apôtre à dire: «Si nous le renions, lui aussi nous reniera». Le renier, c’est déclarer expressément ne pas le connaître, et c’est vers quoi tend rapidement la chrétienté actuelle. Ce sont ceux-là que le Seigneur reniera. «En vérité», dira-t-il, «je ne vous connais pas». (Matt. 25:12). Il les reniera; leur sort sera fixé pour toujours; il appartient à l’immutabilité de sa nature qu’il en soit ainsi.

Mais n’oublions pas que cette formule absolue n’épargne nullement un enfant de Dieu, comme le cas de l’apôtre Pierre nous l’enseigne. Le Seigneur avait dit: «Celui qui m’aura renié devant les hommes sera renié devant les anges de Dieu» (Luc 12:9). Pierre le renie trois fois, et certes c’est un reniement absolu. Il avait été averti et désormais il n’y a plus de remède pour lui… et cependant il en reste encore un: la grâce souveraine qui avait choisi ce pauvre disciple et qui s’élève au-dessus du jugement. Comment y faire appel? Les pleurs amers de la repentance y ont fait appel chez Pierre quand déjà l’intercession de l’Avocat l’avait devancé. Dès lors la restauration était possible et nous savons comment elle eut lieu. Combien de tels faits doivent nous rendre sérieux et nous faire marcher dans la crainte continuelle de Lui déplaire!

Ensuite nous trouvons encore une affirmation. «Si nous sommes incrédules (ou plutôt infidèles), lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même». Christ est aussi immuablement fidèle qu’il est immuablement juste. S’il a affaire à l’infidélité, au manque de foi chez ceux qui font profession de lui appartenir, reniera-t-il son propre caractère en les rejetant? Non, lui demeure fidèle, sa promesse, basée sur la grâce, ne peut nous faire défaut. Sans doute, elle ne traite pas légèrement nos infidélités. Nous nous sommes souillés en les commettant et nous avons à être purifiés par la confession. Alors nous trouvons le Dieu des promesses qui ne peut rien changer à sa fidélité envers nous puisque c’est à Christ qu’Il a fait ces promesses pour nous. Bien plus, s’il était juste envers nous il nous condamnerait, mais il est juste envers Christ, et par là même sa fidélité et sa justice s’accordent pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité, afin que notre communion avec lui soit rétablie (1 Jean 1.9).

Seulement notre infidélité amène nécessairement la confession et qui dit confession dit humiliation pour retrouver la précieuse communion perdue. Ainsi, d’un côté Christ est conséquent avec lui-même en reniant celui qui le renie et, de l’autre, en demeurant fidèle à son caractère de grâce.

 

 


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