Billet F l o r i l è g e : MÉDITATION de Kelly Minter, All Things new
J’ai pensé un jour que si j’aimais Dieu et que je faisais des choix bien fondés et bibliques, je serais béni avec une vie vraiment belle, sans chagrin, catastrophe ou maladie. En grandissant, je me suis progressivement rendu compte que suivre Dieu ne garantissait pas ce paquet premium, cette sécurité. Pourtant, je sentais qu’en quelque sorte, si je faisais ma part, Dieu serait obligé de faire la sienne : me construire le genre de vie que nous convoitons en Amérique et me protéger de la douleur.
Pour que tout soit clair, je dois dire que je crois que l’obéissance est source de bénédiction et que Dieu se réjouit de nous faire des dons matériels et relationnels, souvent en réponse au fait que nous Le suivions. Mais je dois reconnaître que ma compréhension de la manière dont la souffrance s’inscrit – ou ne s’inscrit pas – dans le modèle généralement admis de la foi chrétienne était déficiente. La Bible révèle que la souffrance a sa place dans nos vies. Même Hébreux 2:10 explique que Jésus a été rendu parfait par la souffrance. Ce que j’avais manqué en aspirant à ce qui me faisait du bien et en essayant de me protéger de tout ce que je craignais voir « me tomber dessus » (selon les mots de Job) était pourtant très simple: la souffrance fait partie de la bénédiction.
La pensée de la souffrance ne devrait pas provoquer un éclair de terreur dans nos cœurs, puisque Dieu est particulièrement présent dans nos souffrances. Mais nous ne devrions pas non plus envisager uniquement une vie de douleur, de martyre et de victimisation au de martyre et de victimisation au nom de Jésus. En résumé, nous ne devrions pas craindre la souffrance, mais nous ne devons pas non plus aller la chercher là où elle se cache.
Paul commence sa lettre aux Corinthiens en pointant deux des caractéristiques de Dieu qui nous rejoignent dans nos afflictions (troubles ou tribulations). Remarquez que Paul ne dit pas que Dieu est un Père miséricordieux, bien qu’ll le soit, mais plutôt qu’il est le Père des miséricordes. Il est la source et l’origine même de toute compassion. Il est la première et la seule fontaine de compassion, le Père duquel coule toute compassion. Il s’agit d’un changement de concept pour la personne qui voit Dieu comme quelqu’un qui ne fait appel qu’occasionnellement à son bon côté.
Examinons l’origine du mot miséricorde (compassion). Il signifie « entrailles dans lesquelles réside la compassion, un cœur de compassion, d’émotions, de désirs, de manifestations de pitié » ou « parties intérieures ». Lorsque nous lisons la définition de ce mot, nous sommes travaillés intérieurement. Je veux que vous entendiez aujourd’hui que, selon les Écritures, le Seigneur se préoccupe de vous. Il vous aime avec compassion et miséricorde.
Méditation de YouVersion.
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Oui, absolument vrai. Merci !
La souffrance fait partie de la panoplie du chrétien. C’est positif. Ce n’est pas maso ! Ni illuminé, sinon par Dieu lui-même, qui est présent dans la souffrance.