Sur ce feuillet de calendrier « Méditations Quotidiennes », Robert SOUZA plaide pour des cœurs pleins de tendresse envers les nourrissons spirituels de nos communautés… Nous avons été pleins de tendresse. Comme une mère qui prend soin des enfants qu’elle nourrit… 1 Thessaloniciens 2.7
Le modèle maternel
Paul et ses coéquipiers glissent dans cette lettre une vérité que certains pourraient trouver dérangeante. Ils affirment avoir appris quelque chose d’important en observant des femmes…
On rencontre encore des hommes qui envisagent difficilement l’idée que les femmes ont bien des choses à nous apprendre, mais cette équipe apostolique ne souffrait pas de ce genre de parti pris.
Elle a pris pour modèle la mère qui allaite, qui use de douceur, mais qui a un projet qui la guide : le sevrage et la croissance vers l’état d’adulte. Elle sait que son nourrisson ne demandera pas spontanément à passer à la nourriture solide, alors elle ménage la transition. Pour doser la frustration du sevrage, elle introduit la découverte de nouveaux goûts et d’une autonomie grandissante qui apportent d’autres satisfactions pour l’enfant.
Avons-nous cette tendresse « maternelle » pour ceux qui n’en sont encore qu’au b.a.-ba du salut en Jésus-Christ ?
Avons-nous la patience de la maman qui se tient prête à nourrir son bébé chaque fois qu’il en a besoin? On ne peut pas demander à un nourrisson de courir un cent mètres !
Sachons adapter nos exigences au stade de développement spirituel de chaque personne qui s’approche du Christ et commence une nouvelle vie avec lui.
Ce n’est pas toujours simple !

« Laissez venir à moi les petits enfants »
Dans la première épître de Jean, cette lettre est un enseignement pour les petites enfants ,ce terme revient plusieurs fois dans sa lettre, donc Jean s’adresse à mon sens aux tout jeunes convertis, en les mettant en garde, et témoignant du véritable amour qui anime un chrétien authentique . Prenons aussi exemple de ce disciple de l’amour !! Louis. C.
Oui, tu as raison, manifester de la patience envers les jeunes chrétiens ne doit pas mener au laxisme, et parfois il faut effectivement les mettre en garde… avec amour ! Fermer les yeux sur le mal n’est pas de l’amour. D’où l’importance d’un accompagnement aimant de nos nouveaux convertis par des aînés attentifs, mais qui ne pensent pas pour autant à la place du jeune chrétien ! Un amour paternel (ou maternel), mais pas de « maternage » (mère poule) ! 🙂
Soyons tendre avec nos bébés dans la foi …
J’ai trouvé l’exemple d une maman avec son bébé très juste !!
Merci ..MF